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Les facteurs de risque de démence peuvent être localisés dès l'adolescence

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 19/08/2013

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Une étude suédoise publiée par le JAMA

Le risque de développer une forme de démence précoce – avant l’âge de soixante cinq ans – peut être repéré dès l’adolescence, explique une étude suédoise publiée par le JAMA (Journal of American Medical Association).

Selon les chercheurs, les adolescents qui se livrent à de fréquents excès de boissons alcoolisées ou qui souffrent d’hypertension sont à risque.
Parmi les autres facteurs de risque, on trouve des incidents cardiaques, l’utilisation d’antipsychotiques, un père lui-même atteint de démence, l’intoxication aux drogues, une petite taille ou de faibles capacités intellectuelles.
Malgré ces critères apparemment disparates, cette étude participe à un courant croissant de la recherche qui consiste à anticiper les signes de démence chez les personnes en bonne santé, de manière à les traiter pour ralentir autant que possible le processus neurodégéneratif.
L’idée que des facteurs de long terme sont en jeu dans les troubles neurodégénératifs et que le comportement social à un âge précoce structure la santé mentale à un âge avancé est une intuition qui fonde aujourd’hui un discours de plus en plus dominant sur la nécessité de prévenir les troubles mentaux de plus en plus tôt.
Les études qui avaient pointé le fait que des parents souffrant de la maladie d’Alzheimer, l’abus de l’alcool et de faibles capacités intellectuelles pouvaient accroitre le risque de troubles neurodégénératifs s’en trouvent confirmées.
L’étude suédoise suggère toutefois que des facteurs propres à l’individu comme une pression artérielle élevée représentent un facteur de risque. Il faut aussi souligner les limites d’une étude qui n’inclut pas de femmes et sous estime peut être des facteurs de risque plus tardifs.
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