L'Inserm ouvre une nouvelle piste contre les maladies à prion et Alzheimer
Une nouvelle chaîne de réaction qu’il est possible d’enrayer… sur l’animal
Benoît Schneider, Odile Kellermann de l’Inserm et Jean-Marie Launay (hôpital Lariboisière) ont rendu publique leur découverte d’un nouveau processus biologique qui pourrait ouvrir à une nouvelle piste thérapeutique, pour des maladies caractérisées par une accumulation de protéines pathologiques dans le système nerveux : Kreutzfeld-Jakob, Alzheimer.
Il était déjà acquis que certaines protéines ont une action pathologique (prion, bêta-amyloïde) en l’absence de clivage au niveau d’un précurseur. La découverte de l’Inserm porte sur l’identification d’une chaîne de réactions qui est à l’origine de ce défaut.
"Dans les neurones infectés par le prion pathogène comme dans les neurones "Alzheimer", la protéase TACE n’est plus localisée à la surface cellulaire mais séquestrée à l’intérieur des neurones », indiquent-ils. La kinase PDK1 a été identifiée comme un acteur essentiel de cette expérimentation menée in vitro et sur l’animal.
"Dans les neurones infectés par le prion pathogène comme dans les neurones "Alzheimer", la protéase TACE n’est plus localisée à la surface cellulaire mais séquestrée à l’intérieur des neurones », indiquent-ils. La kinase PDK1 a été identifiée comme un acteur essentiel de cette expérimentation menée in vitro et sur l’animal.
Une molécule médicament permettant d’inhiber PDK1 atténue les déficits moteurs et a permis de prolonger la vie des souris infectées par les prions pathogènes. En travaillant sur des modèles de souris « Alzheimer », les chercheurs montrent une amélioration des troubles cognitifs.