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L'Inserm ouvre une nouvelle piste contre les maladies à prion et Alzheimer

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 02/09/2013

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Une nouvelle chaîne de réaction qu’il est possible d’enrayer… sur l’animal

Benoît Schneider, Odile Kellermann de l’Inserm et Jean-Marie Launay (hôpital Lariboisière) ont rendu publique leur découverte d’un nouveau processus biologique qui pourrait ouvrir à une nouvelle piste thérapeutique, pour des maladies caractérisées par une accumulation de protéines pathologiques dans le système nerveux : Kreutzfeld-Jakob, Alzheimer.

Il était déjà acquis que certaines protéines ont une action pathologique (prion, bêta-amyloïde) en l’absence de clivage au niveau d’un précurseur. La découverte de l’Inserm porte sur l’identification d’une chaîne de réactions qui est à l’origine de ce défaut.

"Dans les neurones infectés par le prion pathogène comme dans les neurones "Alzheimer", la protéase TACE n’est plus localisée à la surface cellulaire mais séquestrée à l’intérieur des neurones », indiquent-ils. La kinase PDK1 a été identifiée comme un acteur essentiel de cette expérimentation menée in vitro et sur l’animal.

Une molécule médicament permettant d’inhiber PDK1 atténue les déficits moteurs et a permis de prolonger la vie des souris infectées par les prions pathogènes. En travaillant sur des modèles de souris « Alzheimer », les chercheurs montrent une amélioration des troubles cognitifs.
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