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Deux-Sèvres: une retraitée peu commode priée de se trouver un autre EHPAD

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 14/10/2013

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Elle est sujette à des accès de colère

Une septuagénaire au caractère bien trempé a été priée de se trouver une autre maison de retraite dans les Deux-Sèvres, après que l'établissement qui l'héberge, las de ses relations tendues avec le personnel et de "mois de négociation", a décidé de rompre le contrat qui les lie, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Nicole Pérou, 70 ans, vit depuis juillet 2012 avec son compagnon dans un établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Coulonges-sur-l'Autize, près de Niort. La directrice Françoise Laboirie-Ladmer a expliqué mardi à un correspondant de l'AFP que l'établissement a tenté de gérer "l'agressivité, les dérapages" de sa résidente, mais "c'est la première fois qu'un conflit dégénère ainsi".

La retraitée pour sa part, citée dans le Courrier de l'Ouest, nie farouchement une "inaptitude à vivre en collectivité", même si elle reconnaît avoir tapé une fois sur la table et que l'assiette "s'est cassée en trois". Et elle dénonce qualité du ménage, de la cuisine, et attitude du personnel à son égard.

"Je ne suis pas une femme qui se laisse mener comme cela. Il ne faut pas me chercher", a-t-elle ajouté. "On veut que je parte, mais moi je veux qu'on me foute la paix".

Après "dix mois de négociations", et alors qu'elle avait exprimé elle-même début septembre son souhait de partir, il a été signifié fin septembre à Mme Pérou une résiliation de contrat "pour incompatibilité avec la vie au sein d'un établissement". Elle s'est vu donner trois mois pour trouver un hébergement.

"Elle n'est pas expulsée. Nous l'accompagnerons pour un dénouement acceptable", a assuré la directrice, qui agit en concertation avec le maire de Coulonges et président du Centre communal d'action sociale Christian Bonnet, et assure que le Conseil général et l'Agence régionale de Santé "connaissent le problème".
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