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Retraites : le vote bloqué maintient le report à six mois de la revalorisation des pensions

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 25/11/2013

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On ne va pas recommencer le débat” expliquent les socialistes

Ce que l'Assemblée nationale a fait, l’assemblée nationale peut le défaire. Le 20 novembre, le report de six mois de la revalorisation des retraites voulu par le ministre de la santé Marisol Touraine, dans le but de réduire le déficit de la protection sociale, a été réintroduit par un vote bloqué. La mesure avait été supprimée par les présidents de groupes parlementaires.

Pour enrayer la portée du vote des commissions qui avaient annulé le report de six mois de la revalorisation des retraites,
le gouvernement a décidé que les députés se prononceraient mardi 21 novembre par un vote bloqué à la fois sur le projet de loi sur les retraites et le rétablissement du report de six mois de la revalorisation annuelle des pensions.

L'annonce du vote bloqué a provoqué jeudi à la mi-journée les protestations des cinq groupes concernés. François de Rugy, co-président du groupe EELV, a critiqué une volonté de "passer par dessus la volonté de plusieurs groupes", et Arnaud Robinet (UMP) "un passage en force".

Le chef de file des députés FG André Chassaigne a lancé au ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies et à la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine qu'ils étaient "dans l'indignité", avec un "exercice pitoyable pour la démocratie".

"On ne peut faire du nombre de socialistes présents une variable d'ajustement du calendrier de l'Assemblée nationale", a critiqué Roger-Gérard Schwartzenberg, président des Radicaux de gauche, laissant entendre que les socialistes n'étaient pas assez nombreux et alors que les députés des autres groupes espéraient que le nouveau vote se ferait ce jeudi.

Par la suite, M. Vidalies a déclaré à la presse avoir "demandé de recourir au vote bloqué car nous n'allions pas recommencer un débat" sur les propositions des autres groupes de gauche, démentant par ailleurs que les socialistes auraient pu se retrouver de nouveau en minorité jeudi.

Tant le Front de gauche que l'UMP ont pointé dans les couloirs de l'Assemblée un "vrai problème de cohésion de la majorité", jusqu'au sein du groupe socialiste d'après eux.
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