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Personnes âgées : faut-il réhabiliter les logements foyers ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 16/12/2013

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Réhabiliter le foncier et penser à la mise en place de nouveaux services

La lettre cadr'@ge de la Caisse nationale d’assurance vieillesse fait le point sur un secteur qu’il convient de réhabiliter, tant au plan du foncier que des services qu’il offre aux personnes âgées.

Entre le logement ordinaire et la maison de retraite medicalisée, se situe l’habitat intermédiaire. La lette cadr'@ge n° 25, de décembre 2013, part « À la (re)découverte des logements-foyers » qui, avec près de 110 000 places en France, représentent une part importante de cet habitat dit intermédiaire. Les logements foyers conjuguent appartements privatifs et espaces collectifs avec des équipements ou des services communs dont l’usage est facultatif.

Gérés par le secteur public dans 70 % des cas ou privé associatif pour 27 %, les logements-foyers ont pu maintenir leur vocation sociale depuis leur création par la loi-cadre sur l’urbanisme du 7 août 1957.
Un parc de logements vieillissants
Au 31 décembre 2011, les logements-foyers représentaient un peu moins du quart (21%) des établissements d’hébergement pour personnes âgées (Ehpa). L’essentiel des places d’accueil pour personnes âgées (74%) se situait au sein des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
Les logements-foyers bénéficient d’une bonne implantation au sein du territoire national, la majorité d’entre eux étant gérés par les communes. Cependant, ce maillage local s’est affaibli avec la disparition de près d’un tiers de l’offre disponible en une décennie. Cette baisse singulière est liée à la réforme de la tarification et de la réglementation de 2003 qui a conduit certains logements-foyers accueillant un public très âgé et de moins en moins autonome à se transformer en Ehpad pour assurer une prise en charge des soins des résidents.

Les responsables enquêtés jugent nécessaires l’adaptation et la rénovation des logements-foyers, ainsi que le développement de nouveaux services pour mieux accompagner le vieillissement des résidents les plus âgés. Dans leur grande majorité, ils estiment que ces structures ont toute leur place au sein du parc de logements dédiés aux personnes âgées. Cette composante de l’habitat intermédiaire assure l’hébergement d’une part importante de retraités à moyennes et faibles ressources qui ne pourraient pas se maintenir dans un logement « classique ».

Parallèlement au maintien des établissements existants, les professionnels du secteur social et médico-social qui travaillent dans des associations, des Clic (centres locaux d’information et de coordination pour personnes âgées), des collectivités locales (villes, centres communaux d’action sociale, conseils généraux) appellent au développement d’autres types d’habitat, plus innovants avec l’idée, notamment, de bâtir des unités plus petites, dispersées au sein des quartiers et mieux intégrées à la ville.

Certaines résidences-services semblent aujourd’hui se placer sur le créneau de l’habitat collectif pour personnes âgées autonomes. Elles proposent une panoplie de services à des prix accessibles pour les retraités modestes, mais le secteur est encore mal connu. On ignore précisément leur nombre et les caractéristiques de ces établissements qui sont laissés à l’initiative du secteur privé
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