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Deux ans ferme pour plus de 70 vols dans des maisons de retraite et hôpitaux

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 23/12/2013

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La voleuse était entièrement responsable” dit le tribunal

Le tribunal correctionnel de Tours a infligé jeudi 19 décembre 2013, une peine trois ans de prison, dont un an avec sursis, à une jeune femme qui a commis plus de 70 vols dans des maisons de retraite et des hôpitaux de la région.

Nelly Bonneau, 26 ans, a en outre interdiction de pénétrer dans une maison de retraite. L'accès des hôpitaux lui est en revanche autorisé, car "vous pouvez avoir besoin de soins", lui a précisé la présidente du tribunal.

Le tribunal n'a pas retenu l'accusation de "vols facilités par l'état d'une personne vulnérable" en raison de la qualité de patients ou de personnes âgées des victimes. En effet, les vols ont "tous été commis en l'absence des occupants des lieux et la vulnérabilité des victimes n'a donc pas favorisé le passage à l'acte", a expliqué la présidente.

Le parquet avait demandé une peine de cinq ans de prison, dont quatre ans ferme.

Prétextant qu'elle cherchait quelqu'un, Mme Bonneau s'introduisait en leur absence dans des chambres de personnes âgées ou de patients, mais également dans des locaux administratifs momentanément inoccupés, pour faire main basse sur argent liquide, téléphones portables et bijoux.

Mise en garde à vue une première fois, elle avait reconnu 47 vols selon ce mode opératoire. Elle avait été convoquée devant la justice mais avait récidivé avant de comparaître.

Interpellée une seconde fois, elle avait reconnu 26 nouveaux vols et avait été placée en détention.

La jeune femme avait déjà été condamnée par le tribunal correctionnel d'Angoulême, une première fois à 6 mois de prison et une seconde fois à 2 mois de prison pour des délits de même type.

Lors de l'audience, le 6 décembre, Mme Bonneau avait plaidé qu'elle avait agi en proie à une pulsion.

Le tribunal n'a cependant pas retenu cet argument et l'a déclarée "entièrement responsable". L'accusée "n'a agi ni par pulsion ni par addiction", a expliqué la présidente. Mme Bonneau choisissait "les lieux et les objets" et agissait "en milieu ou en fin de mois, lorsque l'argent (lui) manquait", a relevé la magistrate.

Enfin, Mme Bonneau a été condamnée à indemniser les victimes parties civiles.

A l'audience, plusieurs d'entre elles avaient déploré, outre le préjudice financier, la perte d'objets liés à des souvenirs personnels ou de famille.
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