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La Pitié Salpêtrière associe gériatrie et orthopédie pour les fractures de patients âgés

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 27/01/2014

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Une étude publiée dans Plos-One le 15 janvier 2014

Pitié-Salpêtrière ap-hpLa Pitié-Salpêtrière associe orthopédie et gériatrie pour réduire la mortalité des patients qui se fracturent la hanche.
A l’hôpital la Pitié-Salpêtrière à Paris, le professeur de gériatrie Jacques Boddaert a imaginé une prise en charge en continu des personnes âgées victimes d’une fracture de la hanche.
La fracture de la hanche chez les personnes âgées représente un risque de perte d’autonomie majeur. Et près d’un tiers des patients décède dans les mois qui suivent l’accident.

Les résultats d’une étude publiée le 15 janvier dans PLOS-One indiquent une baisse spectaculaire des décès. Pour les auteurs de l’étude, les patients âgés souffrent souvent de pathologies multiples lesquelles peuvent accélérer les décès quand une fracture se produit. Il est donc essentiel que l’orthopédiste ne soit plus laissé seul face à ce type de patient.

Pour assurer une prise en charge coordonnée - des urgences au suivi postopératoire - la Pitié a mis en place, en 2009, une unité de 10 lits au sein du service de gériatrie pour le suivi des patients opérés en traumatologie. Et dans ce service, la prise en charge est continue et vise à assurer le retour à la marche rapidement des patients accidentés. Moins de 48 heures après l’opération, les patients sont assistés dans le retour à la marche.

Parallèlement, tous les événements liés à des troubles cardiaques éventuels, des phases de perte de repères cognitifs sont aussi pris en charge sans parler du suivi médicamenteux.

L’étude publiée par le Pr Jacques Boddaert compare un groupe de malades âgés suivis dans un service de chirurgie orthopédique avec un autre groupe qui bénéficie de la nouvelle prise en charge. 6% des patients admis dans la filière gériatrique cessent de marcher contre 22% dans le groupe témoin. A six mois, 14% sont réhospitalisés contre 22%. Enfin, la mortalité dans le groupe gériatrie chute de près des deux tiers.

Près de 700 patients ont bénéficié de cette prise en charge et l’hôpital envisage de doubler le nombre de lits dédiés à ce type de prise en charge.

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