La prise en charge des lunettes à verres simples par les mutuelles limitée à 450 euros dès 2015
Le gouvernement vient d'annoncer un projet de décret limitant le remboursement des verres simples par les mutuelles à 450 euros et à 700 euros pour les verres complexes à partir de 2015.
L'objectif : rendre ce marché plus concurrentiel, moins cher et moins opaque, alors que pas moins de deux français sur trois souffrent de problèmes de vue.
Le marché de l'optique est un marché juteux qui pèse plus de 5 milliards d'euros par an, principalement pris en charge par les mutuelles. Or, la France reste aujourd'hui encore l'un des pays européens parmi les plus chers dans ce domaine. Il faut compter en moyenne 300 euros pour une paire classique et 580 euros pour des verres progressifs. Ce qui ne rend pas le plafonnement particulièrement abusif...
Le projet fait toutefois grincer les opticiens, qui dénoncent tour à tour, la standardisation des produits, la "lunette mutuelle", celle qui sera positionnée sur le prix le plus bas et le risque "pesant sur le filière". 10 500 emplois seraient ainsi menacés en France, "la fabrication française sera rayée de la carte", indique, dans Les Echos, Philippe Lafont, patron de la marque haut de gamme du même nom.
L'objectif : rendre ce marché plus concurrentiel, moins cher et moins opaque, alors que pas moins de deux français sur trois souffrent de problèmes de vue.
Le marché de l'optique est un marché juteux qui pèse plus de 5 milliards d'euros par an, principalement pris en charge par les mutuelles. Or, la France reste aujourd'hui encore l'un des pays européens parmi les plus chers dans ce domaine. Il faut compter en moyenne 300 euros pour une paire classique et 580 euros pour des verres progressifs. Ce qui ne rend pas le plafonnement particulièrement abusif...
Le projet fait toutefois grincer les opticiens, qui dénoncent tour à tour, la standardisation des produits, la "lunette mutuelle", celle qui sera positionnée sur le prix le plus bas et le risque "pesant sur le filière". 10 500 emplois seraient ainsi menacés en France, "la fabrication française sera rayée de la carte", indique, dans Les Echos, Philippe Lafont, patron de la marque haut de gamme du même nom.