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Trouver son lieu de vie

Maison de retraite : la grande évasion

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 10/06/2014

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Jordan BernardA l'occasion de la commémoration du débarquement du 6 juin 1944, les médias ont raconté l'histoire de ce vétéran anglais de 89 ans qui a souhaité coûte que coûte se rendre sur les plages de Normandie alors qu'il n'était pas invité.
L'alerte a été donnée par sa maison de retraite où les professionnels étaient soulagés et ravis de le retrouver.

Quelques livres racontent ces évasions : "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" qui sort sur les écrans de cinéma et récemment "Comment braquer une banque sans perdre son dentier ?"

Les maisons de retraite ne sont pourtant pas des prisons desquelles on s'évade. Même si l'on y entre souvent poussé par ses proches, inquiets, épuisés, qui recherchent la sécurité et une présence professionnelle 24 heures sur 24.

Le contrôleur des lieux de privation de liberté avait ainsi proposé ses services pour éviter les enfermements et accompagner les professionnels de ces lieux de vie. Sans succès à ce jour.

On sait qu'entrer en maison de retraite se décide encore souvent dans l'urgence (sortie d'hospitalisation, chute) et que l'enjeu du tarif des maisons est crucial (2200 euros par mois en moyenne). Or le Volet 2 pour limiter ces "restes à charges" de la loi Autonomie qui vient d'être présentée au conseil des ministres, est encore reporté à "retour à meilleur fortune".

Pour autant, le consentement à l'entrée est requis même si le résident est sous tutelle et même s'il est difficile à obtenir quand la personne est très fragile, malade, désorientée. Des accueils séquencés, de jour, pour déjeuner, des séjours temporaires, permettront une appropriation progressive des lieux.

La lecture du contrat de séjour, du réglement de fonctionnement, du livret d'accueil permettront de baliser l'accueil et le parcours de vie dans la maison. Une meilleure connaissance du résident, de ses habitudes de vie, par une visite préalable chez lui est recommandée. Ainsi que la désignation d'un "référent" qui l'accompagnera les premiers jours dans la maison.

Les avis des résidents (en ligne sur l'annuaire d'Agevillage), les comptes-rendus des conseils de la vie sociale donnent aussi une idée de la vie de l'établissement. Un autre critère clé : la disponibilité et le professionnalisme de l'équipe de direction. "Nous ne voulons pas de personnels mécaniques" expliquent les résidents impliqués dans Citoyen'âge.

Le Label Humanitude éclairera le résident et ses proches sur le projet de prendre soin du "lieu de vie - lieu d'envies" : tout en douceur, sans abandon de soin, debout jusqu'au bout, dans le respect de son initimité, en lien avec l'extérieur... 300 critères exigents balisent cette qualité.

Bref des maisons où l'on n'a rien à perdre à y entrer !

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