Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Les biomarqueurs promus au premier rang dans la détection précoce de la maladie d'Alzheimer

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 07/07/2014

0 commentaires

Aux cotés de l’imagerie médicale

La maladie d'Alzheimer va désormais pouvoir être diagnostiquée de manière plus précoce et plus fiable, grâce à des marqueurs biologiques.
Un tiers des patients reçoit un diagnostic erroné de la maladie d'Alzheimer. Une étude réalisée par un groupe international de neurologues a proposé de réduire ce taux d’erreurs avec de nouveaux critères de diagnostic.

"Grâce à cette nouvelle approche, il sera désormais possible de faire le diagnostic de manière plus sûre et plus précoce", a déclaré le professeur de neurologie et chercheur de l'Inserm, Bruno Dubois, qui a coordonné l'étude parue dans la revue médicale britannique The Lancet Neurology.
Au terme de 9 années de travaux, cette équipe internationale de chercheurs en neurologie a défini et validé de nouveaux critères pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. Parmi ces nouveaux critères, il y a deux biomarqueurs dont l’un au moins est nécessaire :
- dans le liquide céphalorachidien (issu d’une ponction lombaire) : teneurs anormales de protéines cérébrales (en baisse pour la protéine bêta-amyloïde et en hausse pour la protéine tau)
- dans le cerveau par neuro-imagerie TEP (tomographie par émission de positons) : rétention élevée du traceur amyloïde
Même s'il n'existe pour l'instant pas encore de traitements efficaces contre Alzheimer, la détection fiable et précoce devrait notamment faciliter la recherche, relève le Pr Dubois
Partager cet article

Sur le même sujet