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Ménopause : maintien du remboursement des traitements hormonaux mais doses minimales et durée limitée

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 21/07/2014

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La Haute Autorité de Santé (HAS) vient dans un communiqué d'alerter sur les effets des traitements substitutifs contre les effets de la ménopause.

La HAS continue de considérer que le service médical rendu (SMR) par les traitements hormonaux des symptômes de la ménopause (THM) lorsqu’ils sont gênants au point d’altérer la qualité de vie des femmes est important. Elle rappelle néanmoins que les risques connus de ces traitements se confirment et recommande un traitement aux doses les plus ajustées et le plus court possible, réévalué au moins chaque année.

La ménopause survient en général aux alentours de 50 ans,
suite à l’arrêt de la production d’hormones ovariennes (estrogènes et progestérone). Elle peut s’accompagner de différents symptômes : bouffées de chaleur, sudation nocturne, sécheresse vaginale et problèmes urinaires. La Commission de la Transparence (CT) de la HAS a réévalué le service médical rendu des médicaments indiqués dans le traitement hormonal de la ménopause.

Pour un traitement choisi et ciblé

Compte tenu des risques associés à ces traitements et comme elle l’avait conclu dans ses précédents avis, la HAS reconnait l'intérêt d'un traitement des troubles symptomatiques de la ménopause lorsque les femmes en sont très gênées. Elle recommande d’estimer avec attention l’intérêt de la mise en place d’un traitement en fonction de l’évaluation du rapport bénéfice/risque propre à chaque femme.

La HAS insiste sur la nécessité d’une prescription à dose minimale et pour une durée limitée. Elle souligne également qu’à l'instauration du traitement, une information claire et adaptée doit être fournie aux patientes ; les risques inhérents au traitement doivent leur être communiqués. De plus, le traitement doit être réévalué au moins une fois par an en prenant en considération l'évolution possible du rapport bénéfice/risque individuel.

Les principaux risques connus et identifiés des THM sont le cancer du sein (sur-risque qui augmente avec la durée du traitement), le cancer de l’endomètre (l’augmentation du risque est liée au traitement estrogénique, c’est pourquoi un progestatif y est toujours associé chez les femmes non hystérectomisées), le cancer de l’ovaire, le risque thromboembolique veineux et d’accident vasculaire cérébral (surtout durant la première année de traitement).
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