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Vieillir dans la pauvreté, un colloque organisé par la Fondation de recherche Caritas et le Secours Catholique

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 01/12/2014

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Près de 200 personnes se pressent le mercredi 26 novembre dans la belle salle de la Fondation Simone et Cino del Duca à Paris pour participer au colloque organisé par la Fondation de recherche Caritas-Institut de France et le Secours Catholique sur le thème "Vieilllir dans la pauvreté : quelle mobilisation face à la précarité et à l'isolement des personnes âgées ?"

Ce colloque, organisé dans le cadre de la présentation du rapport statistique annuel du Secours Catholique, révèle cette année que de nouveaux publics sont aujourd'hui obligés de frapper aux portes des associations : les familles monoparentales, les travailleurs pauvres, les personnes immigrées, les hommes seuls, les personnes âgées, dont 61% sont des femmes, souvent veuves, souvent seules. Ce qui pose une nouvelle question, celle de l'isolement et des réponses nationales ou locales que la société, les associations, les individus tentent d'apporter.

Pour répondre à ces questions, deux tables-rondes ont réuni des experts qualifiés. Dans la première, Jean-Pierre Bultez notamment a présenté une étude réalisée par l'ONPES (Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale), qui vise à analyser la pauvreté des âgés. Si elle semble s'atténuer de manière globale, il convient en réalité de regarder d'autres indicateurs que la seule valeur monétaire, à savoir les conditions de vie. Le travail de l'ONPES consiste donc à définir comment se mesurent les besoins des personnes dans les différentes configurations familiales. Le rapport final sera rendu en janvier ou février prochain. Mais globalement on sait déjà qu'un panier de biens et services pour une personne isolée s'élèverait à 1500 euros, ce qui est bien au-dessus de ses revenus mensuels. Les personnes âgées pauvres sont donc contraintes d'opérer des choix, des arbitrages qui vont toucher, en fonction des pays européens et des habitudes, l'alimentation, les loisirs, la santé...

Durant la deuxième table-ronde, Jean-François Serres, délégué général des Petits frères des pauvres, a présenté l'action Monalisa, lancée en janvier dernier. Daniel Parent, directeur général de l'association COS, a de son côté montré comment l'ehpad pouvait s'ouvrir sur la ville pour recréer des solidarités et aider les aidants à domicile.

Enfin Michèle Delaunay, ancienne ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie, est venue rappeler les grands principes de la loi d'adaptation de la société au vieillissement votée en première lecture à l'Assemblée nationale le 17 septembre dernier.

Les actes de ce colloque devraient être bientôt disponibles.
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