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Ce que les Français pensent du médicament

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 15/06/2015

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Pour la 5ème année consécutive, le Leem (les entreprises du médicament) a présenté les résultats de son étude sur la confiance que les Français portent au médicament et aux entreprises pharmaceutiques. La tendance est plutôt à la hausse cette année, après une baisse due en particulier à des scandales sanitaires.

« Les Français ont un rapport quotidien au médicament, puisque la moitié d’entre eux en consomme chaque jour » a rappelle Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, l’institut de sondage qui a mené cette enquête. Si 2014 avait été une ‘mauvaise’ année concernant la confiance que les Français portent au médicament, une hausse s’observe en 2015, puisque 85% des Français (contre 75% l’an passé) répondent qu’ils font confiance aux médicaments en général (et 92% font confiance aux médicaments qu’ils prennent). Sauf en ce qui concerne les vaccins pour lesquels le chiffre est plus bas (71% de confiance) et n’augmente pas cette année par rapport à l’an passé.

Peurs et manque d’informations
Les Français se sentent globalement mal informés sur l’efficacité des médicaments, leurs effets secondaires, leur qualité, leur sécurité ou encore sur la manière dont leur prix est fixé (en gros, un tiers s’estime bien informé). De plus, leur niveau de peur sur les questions de santé est élevé : par exemple, 65% d’entre eux ont peur de contracter une maladie nouvelle contre laquelle on ne sait pas lutter, et 25% ont peur de faire des erreurs d’utilisation comme se tromper de dose (ce chiffre augmente chez les personnes âgées).

Attention portée aux aînés
Question nouvelle introduite dans l’étude cette année, 59% des Français font attention aux médicaments que prennent leurs parents (et 47% à ce que prennent leurs grands-parents). « Nous avons inclus cette question pour mesurer l’attention portée au médicament, et le rôle actif que prennent les Français en ce sens, et pas seulement pour eux-mêmes » précise Brice Teinturier. « Ces chiffres augmentent avec l’avancée en âge, et interviennent dans un contexte d’inquiétude par rapport aux interactions médicamenteuses et au risque d’accidents médicamenteux chez les personnes âgées. »
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