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Pour le premier bilan sanitaire de la canicule, Marisol Touraine souligne une surmortalité limitée

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 20/07/2015

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700 décès supplémentaires liés à la canicule dans la semaine du 29 juin au 8 juillet. C’est toujours trop mais c’est beaucoup moins qu’en 2003, signe d’une meilleure organisation et d’une mobilisation majeure des professionnels de santé, mais aussi du tissu associatif et des collectivités locales, administrations et agences.

La première vague de grande chaleur a surpris par son début précoce et l’intensité de certains pics de température, a souligné Marisol Touraine lors d’une conférence de presse le 16 juillet. Mais, « dès le 25 juin, des messages d’alerte ont été adressés aux Agences régionales de santé (ARS) et à l’ensemble des acteurs institutionnels du système de santé. Et la plateforme téléphonique nationale d’information sur la canicule a été activée. » Si les appels au SAMU, à SOS médecins et les passages aux urgences en lien avec la chaleur ont connu un pic, « le système de santé n’a pas été engorgé » a insisté la Ministre. Et l’augmentation du nombre de décès a été de 7%, contre 55% en août 2003 (15000 morts à l’époque), indique le rapport de l'InVS.

Le personnel de soins sur le pont

Mais l’épisode caniculaire pourrait reprendre, et certaines régions (Rhône-Alpes par exemple) sont repassées pour un moment en vigilance orange en fin de semaine dernière. Comme l’indique Mme Riffier Rhode, Directrice de l’ehpad de La Rochette (à Caluire), « l’été est toujours une période difficile mais ça l'est davantage pour les personnes isolées à domicile que pour celles résidant en établissements. Nous sommes parés avec les plans canicule, même si se pose le problème général de la pénurie de soignants, dans des établissements déjà en flux tendus. Nous embauchons ponctuellement des renforts mais il est de plus en plus difficile de trouver des remplaçants sur l’été entier. Nous sommes draconiens sur les départs en congés de nos salariés… et j’espère qu’il y aura une reconnaissance de cela, des moyens octroyés, à la fin de l’été. »
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