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Exercice physique et sommeil retardent le développement de la maladie d'Alzheimer

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 03/08/2015

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Activité physique personne âgéeLes preuves sont de plus en plus nombreuses quant à l’intérêt d’un style de vie sain pour prévenir et retarder l’évolution des maladies cognitives telles qu’Alzheimer. Plusieurs études viennent ainsi de montrer l’importance de l’activité physique et d’un sommeil de qualité dans ce but.

En effet, l’Alzheimer’s Association International Conference (AAIC) qui vient de se dérouler à Washington a été l’occasion de rendre publics les résultats de plusieurs études sur l’activité physique en particulier.
Une étude danoise a ainsi suivi 200 patients de 50 à 90 ans atteints de maladie d’Alzheimer. La moitié d’entre eux a suivi des séances d’exercices physiques de 60 minutes trois fois par semaine – et pas l’autre moitié. Les symptômes tels que l’anxiété, l’irritabilité et la dépression étaient bien moins présents dans le premier groupe.
Une deuxième étude, américaine celle-ci a porté sur 65 patients de 55 à 89 ans atteints de troubles cognitifs légers. La moitié d’entre eux effectuaient un programme d’entraînement aérobie (de type cyclisme, marche, course, randonnée…) et l’autre moitié seulement des étirements, et ce pendant 6 mois. Le premier groupe voyait diminuer fortement la présence de protéine Tau (responsable de l’accélération de la maladie d’Alzheimer) dans le cerveau.
Une troisième étude, canadienne cette fois-ci, s’est penchée sur 62 patients de 56 à 96 ans atteints de troubles vasculaires cérébraux, séparés en deux groupes. Le premier a suivi un entraînement physique de 60 minutes trois fois par semaine, mais pas le second. Dans le premier groupe, les fonctions cognitives (mémoire et attention) étaient améliorées.
Et une dernière étude, australienne, a étudié à la fois l’intérêt de l’activité physique et du sommeil. Ce sont cette fois-ci 79 personnes de plus de 60 ans, qui ont été pris en compte. Et là, les chercheurs ont montré que les bons résultats (baisse de la protéine β-amyloïde dans le cerveau) obtenus par l’activité physique n’étaient conservés que si le sommeil était de bonne qualité
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