Maladie d'Alzheimer transmissible ? Restons calmes !
Vous avez sans doute vu les gros titres dans la presse : « Transmission inter-humaine possible de la maladie d’Alzheimer ». De là à dire qu’on devrait approcher les malades avec un masque, il n'y a qu'un pas qu’il faut se garder de franchir. L’étude, encore partielle, et réalisée sur très peu d’individus, montre non pas une contagion de la maladie par contact, inhalation de gouttelettes de salive, ni même transfusion de sang, mais par une procédure médicale (l’injection d’hormones de croissance). Même ainsi, il faut rester prudent. Explications.
C’est une équipe britannique, du National hospital for neurology and neurosurgery à Londres, qui publie cette étude qui fait tant parler d’elle, et dans la revue de référence Nature.
Vous avez sans doute en mémoire le scandale de la maladie de Creuzfeldt-Jakob (MCJ). L’injection d’hormones de croissance avait entraîné cette ‘maladie du prion’, une forme anormale de protéine entraînant cette maladie neurodégénérative. Huit jeunes patients (de 36 à 51 ans) morts de la MCJ ont été autopsiés, et, de façon inattendue, les cerveaux de quatre d’entre eux présentaient des dépôts de plaques amyloïdes, signe de la maladie d’Alzheimer. Aucune autre anomalie typique de la maladie d’Alzheimer n’a été détectée chez ces personnes.
Cela signalerait que la maladie d’Alzheimer pourrait, comme la MCJ, être transmise par les prions de l’hormone de croissance injectée.
Ces constations doivent être confirmées par d’autres équipes, et des études supplémentaires entreprises pour mieux comprendre la transmission (possible) de la maladie d’Alzheimer via l’injection d’une hormone de croissance. On ne sait entre autres pas si les personnes auraient développé une maladie d’Alzheimer si elles avaient vécu.
Pour lire l’article (en anglais), cliquez ici.
C’est une équipe britannique, du National hospital for neurology and neurosurgery à Londres, qui publie cette étude qui fait tant parler d’elle, et dans la revue de référence Nature.
Vous avez sans doute en mémoire le scandale de la maladie de Creuzfeldt-Jakob (MCJ). L’injection d’hormones de croissance avait entraîné cette ‘maladie du prion’, une forme anormale de protéine entraînant cette maladie neurodégénérative. Huit jeunes patients (de 36 à 51 ans) morts de la MCJ ont été autopsiés, et, de façon inattendue, les cerveaux de quatre d’entre eux présentaient des dépôts de plaques amyloïdes, signe de la maladie d’Alzheimer. Aucune autre anomalie typique de la maladie d’Alzheimer n’a été détectée chez ces personnes.
Cela signalerait que la maladie d’Alzheimer pourrait, comme la MCJ, être transmise par les prions de l’hormone de croissance injectée.
Ces constations doivent être confirmées par d’autres équipes, et des études supplémentaires entreprises pour mieux comprendre la transmission (possible) de la maladie d’Alzheimer via l’injection d’une hormone de croissance. On ne sait entre autres pas si les personnes auraient développé une maladie d’Alzheimer si elles avaient vécu.
Pour lire l’article (en anglais), cliquez ici.