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Prise de benzodiazépines : ce n'est pas anodin

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 14/12/2015

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médicamentsLes benzodiazépines sont associées à un risque plus élevé de démence. Une bonne raison pour trouver des solutions alternatives à ces médicaments, et pour limiter la durée de leur prise.

30% des personnes âgées de plus de 65 ans en France consomment régulièrement des benzodiazépines. Pourtant, ces médicaments prescrits pour divers troubles (anxiété, dépression, troubles du sommeil…) ont des effets néfastes bien étudiés. Le dernier en date est la possible survenue d’une démence liée à la prise de benzodiazépines, d’après une étude parue dans Alzheimer’s and dementia.

C’est une équipe de chercheurs de l’Inserm qui a réalisé cette enquête, menée sur 8 240 personnes âgées de plus de 65 ans et suivies depuis plus de 8 ans. Parmi elles, 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués. « Les personnes âgées consommant des benzodiazépines de demi-vie longue ont un risque augmenté de 60 % de développer une démence (majoritairement de type de la maladie d’Alzheimer) et ce sans que cela ne soit explicable par d’autres facteurs » indique l’Inserm.

Demi-vie longue ou courte

Les benzodiazépines à demi-vie longue (Lexomil, Valium, Tranxène et autres Lysanxia, nous dit l’Assurance Maladie) sont ceux qui restent plus longtemps dans l’organisme (plus de 20 heures). Le risque supérieur de démence n’est pas retrouvé avec les benzodiazépines à demi-vie courte (Stlinox, Xanax, Temesta, entre autres, toujours d’après l’Assurance Maladie).

Alternatives
Il est donc important de limiter la durée dans le temps de la prise de ces benzodiazépines, de privilégier ceux à demi-vie courte, et aussi de mettre en place des mesures hygiéno-diététiques et des traitements non-médicamenteux face aux insomnies, à l’anxiété et à la dépression.

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