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La qualité de la relation entre les particuliers-employeurs, les aides à domicile et les proches aidants en question

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 04/01/2016

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Aidants et personnes âgéesQu’est-ce qui fait la qualité d’une relation entre une personne âgée et son aide à domicile ? Quel rôle jouent les aidants ? Pour tenter de répondre à ces questions, la FEPEM (Fédération des particuliers employeurs de France) organisait le 17 décembre une rencontre ouverte à tous, intitulée « Vivre à domicile malgré le handicap ou la perte d’autonomie, un paradoxe ? ».

Au programme, les résultats de deux études, élaborées à partir d’entretiens sur le terrain. Menée par la sociologue Eve Meuret-Campfort, l’une d’entre elles s’intéressait plus particulièrement à la qualité de l’aide à domicile des particuliers employeurs âgés (pdf).

« Il s’agit ici d’envisager la qualité depuis l’intérieur même du domicile (…), de réfléchir à la manière dont les employeur.e.s d’un côté et les salarié.e.s de l’autre perçoivent et évaluent la qualité de l’aide », écrit la chercheuse en préambule de l’étude.

Il en ressort que pour beaucoup, salariés comme employeurs, la dimension relationnelle prend vite le pas sur les aspects plus techniques, même s’il est essentiel de respecter les droits et les devoirs de chacun pour créer une relation saine et durable.

Or les particuliers comme les aides à domiciles connaissent souvent mal le droit du travail, et pour les premiers, il est rarement aisé de « s’engager dans une carrière d’employeur », souligne Eve Meuret-Campfort. Les malentendus et les négligences administratives pouvant déboucher sur des situations conflictuelles.

Les aidants au cœur de la relation

L’étude examinait aussi le rôle joué par les aidants, qui peinent souvent à trouver leur place, entre employeur officieux et « collègue » des assistant(e)s de vie. Pourtant, ils ont une importance cruciale dans la relation personne âgée/salarié.

« De manière générale, les aidants non rémunérés, familiaux ou non, contribuent à sécuriser la relation de travail et accompagnent les employeur.e.s dans un rôle qu’ils ne sont pas en mesure d’assurer ou face auquel ils ont besoin d’assistance. Pour les salarié.e.s, les aidants apparaissent comme des personnes ressources face au déclin de l’état de santé de la personne âgée ou face à des situations conflictuelles. »

L’étude, et l’éclairage qu’elle apporte, a suscité beaucoup de questions dans la salle, notamment de la part des mandataires présents : faut-il former les particuliers employeurs ? Et si oui, jusqu’à quel point ? Des réactions qui témoignent elles aussi de la complexité de ces relations de travail pas comme les autres.
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