Mon amour, ne traverse pas cette rivière. Un film coréen sur la vieillesse


Il raconte le récit d’un couple qui après avoir passé 76 ans ensemble doit affronter le dernier épisode de leur mariage. Se préparer à entrer en maison de retraite ou se préparer à mourir…
Ce film est d’une immense tendresse. De petites joies, en éclats de rire, la vie se dévoile doucement, par petites touches.
On découvre le chemin parcouru, les épreuves traversées (la mort de 6 de leurs douze enfants), les liens si ténus, si profonds qui unissent ces deux êtres. Il continue de chanter devant la porte des toilettes car elle a peur de s’y rendre seule ; elle lui masse le dos la nuit lorsqu’il s’étouffe dans une quinte de toux, elle l’invite à participer à une journée organisée par la maison de retraite voisine… pour préparer l'avenir.
Dans une unité harmonieuse, ils continuent de porter leurs vêtements de fête (ils s’habillent de la même manière de vêtements colorés en soie sauvage) pour ramasser les feuilles dans la cour ou aller chercher de l’eau à la rivière…
Un chef d’œuvre qui se savoure, se goûte, se contemple… et bien sûr se médite.
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