Conduire pour rester en bonne santé
Une étude américaine, publiée dans la revue scientifique Journal of the American Geriatrics Society, démontre que les personnes âgées ont tout à gagner à rester le plus longtemps possible au volant.
Les chercheurs de la faculté de santé publique de Mailman (université de Columbia, USA), ont comparé la santé des conducteurs de plus de 55 ans à celle des non-conducteurs.
Les résultats sont édifiants : les non-conducteurs ont deux fois plus de risques de développer des états dépressifs, et cinq fois plus de chance de quitter leur domicile pour un établissement.
Sans oublier l’impact sur leur vie sociale, fortement restreinte après l’abandon de la conduite. En conséquence, leurs loisirs se retrouvent fréquemment limités à des activités d’intérieur, souvent solitaires, et donc moins bénéfiques pour leur santé physique et mentale.
Enfin, continuer à conduire aurait une influence sur les pathologies existantes, et notamment les troubles cognitifs : les conducteurs qui en sont atteints voient leurs fonctions cognitives se dégrader moins vite que les non-conducteurs.
Il est donc essentiel de favoriser la mobilité et la continuité des fonctions physiques et sociales des personnes âgées qui choisissent d’arrêter de conduire, conclut l’étude.
L’étude complète, en anglais, peut être consultée ici.
Les chercheurs de la faculté de santé publique de Mailman (université de Columbia, USA), ont comparé la santé des conducteurs de plus de 55 ans à celle des non-conducteurs.
Les résultats sont édifiants : les non-conducteurs ont deux fois plus de risques de développer des états dépressifs, et cinq fois plus de chance de quitter leur domicile pour un établissement.
Sans oublier l’impact sur leur vie sociale, fortement restreinte après l’abandon de la conduite. En conséquence, leurs loisirs se retrouvent fréquemment limités à des activités d’intérieur, souvent solitaires, et donc moins bénéfiques pour leur santé physique et mentale.
Enfin, continuer à conduire aurait une influence sur les pathologies existantes, et notamment les troubles cognitifs : les conducteurs qui en sont atteints voient leurs fonctions cognitives se dégrader moins vite que les non-conducteurs.
Il est donc essentiel de favoriser la mobilité et la continuité des fonctions physiques et sociales des personnes âgées qui choisissent d’arrêter de conduire, conclut l’étude.
L’étude complète, en anglais, peut être consultée ici.