Seniors au volant : halte aux idées reçues !
La question revient régulièrement sur le devant de la scène : les personnes âgées sont-elles dangereuses sur la route ? Non, répond Emmanuel Renard, directeur de l'éducation et de la formation à La Prévention Routière, dans une interview donnée au Télégramme de Brest il y a quelques jours…
La proposition avait suscité de vives réactions chez nos lecteurs : les seniors ont-ils intérêt à se signaler en apposant sur leur véhicule un macaron spécifique ? Pour Emmanuel Renard, la mesure est discriminatoire, puisque les plus âgés sont globalement plus prudents que les autres conducteurs, et causent bien moins d’accidents que les 18-24 ans ou les 25-44 ans.
Même après 70 ans, lorsque les conducteurs deviennent plus fragiles, leur taux de responsabilité reste inférieur à celui des moins de 25 ans (60 % contre 68 %).
Reste que la conduite des seniors continue de faire débat. Ainsi, lors du prochain salon professionnel Interoute&Ville (Paris, juin 2016), une table ronde sur le sujet est organisée.
« Les infrastructures routières sont encore peu adaptées aux conducteurs âgés. Sur la route et en ville, la baisse de l’acuité visuelle et la diminution des réflexes liés à l’âge fragilisent particulièrement cette génération de conducteurs. (…) Quelles solutions envisager pour maintenir les seniors sur la route ? Quel peut être et doit être le rôle des infrastructures routières pour permettre aux seniors de conduire en toute sécurité ? », interroge le programme de la rencontre.
Vraies questions ou symptômes d’une approche âgiste de la sécurité routière ?
La proposition avait suscité de vives réactions chez nos lecteurs : les seniors ont-ils intérêt à se signaler en apposant sur leur véhicule un macaron spécifique ? Pour Emmanuel Renard, la mesure est discriminatoire, puisque les plus âgés sont globalement plus prudents que les autres conducteurs, et causent bien moins d’accidents que les 18-24 ans ou les 25-44 ans.
Même après 70 ans, lorsque les conducteurs deviennent plus fragiles, leur taux de responsabilité reste inférieur à celui des moins de 25 ans (60 % contre 68 %).
Reste que la conduite des seniors continue de faire débat. Ainsi, lors du prochain salon professionnel Interoute&Ville (Paris, juin 2016), une table ronde sur le sujet est organisée.
« Les infrastructures routières sont encore peu adaptées aux conducteurs âgés. Sur la route et en ville, la baisse de l’acuité visuelle et la diminution des réflexes liés à l’âge fragilisent particulièrement cette génération de conducteurs. (…) Quelles solutions envisager pour maintenir les seniors sur la route ? Quel peut être et doit être le rôle des infrastructures routières pour permettre aux seniors de conduire en toute sécurité ? », interroge le programme de la rencontre.
Vraies questions ou symptômes d’une approche âgiste de la sécurité routière ?