Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Cancer de la prostate : faut-il se faire dépister ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 26/09/2016

0 commentaires
Le risque de cancer augmente avec l’âge, et notamment celui de cancer de la prostate. Rare avant 50 ans, il touche majoritairement les personnes âgées de 70 ans ou plus. Est-il pour autant indispensable de se faire dépister au moindre signe d’alerte ? Rien n’est moins sûr, selon l’Institut national du cancer (Inca).

dépistage prostateEn effet, la moitié des cancers dépistés sont des cancers latents : ils ont une évolution très lente ou complètement asymptomatique. Certains cancers de la prostate sont donc dépistés, et soignés, alors qu’ils n’auraient eu aucune conséquence sur la vie des malades.

Mais il est impossible de prédire quels cancers deviendront agressifs, et entraîneront des métastases. 16 % des personnes diagnostiquées entre 1989 et 2004 sont décédées dans les cinq ans, 30 % à 10 ans.

Un dépistage pas toujours fiable

En France, le dépistage n’est pas pratiqué de façon systématique car il n’est pas suffisamment fiable. Deux techniques existent : le toucher rectal, ou le dosage de PSA (antigène prostatique spécifique) par prise de sang.

Un dosage élevé de PSA peut indiquer un cancer de la prostate, mais aussi d’autres maladies (hypertrophie bénigne de la prostate, prostatite ou infection urinaire). A l’inverse, 10 % des hommes peuvent avoir un cancer de la prostate malgré un taux faible.

La biopsie a pour but de confirmer un premier examen (toucher rectal ou PSA) anormal. Elle n’est pas plus fiable : chez un homme atteint sur cinq, les résultats de la biopsie seront normaux.

Reste que le dépistage est du ressort du patient. Il est tout à fait possible de demander à se faire dépister en présence des symptômes suivants :
  • troubles urinaires : difficultés pour uriner, incapacité d’uriner, besoin fréquent, douleurs…
  • troubles de l’éjaculation.

Traitement et effets secondaires

Les traitements sont efficaces, mais entraînent des effets secondaires pour près d’un patient sur deux (incontinence, difficultés d’érection, incontinence, troubles intestinaux).

Surveillance active : la troisième voie

Dans la mesure où il est impossible de prévoir l’évolution d’un cancer de la prostate, certains médecins optent pour une surveillance régulière, afin de pouvoir mettre en œuvre un traitement le plus tôt possible si nécessaire.

En savoir plus sur le rapport bénéfices/risques du dépistage

En savoir plus sur le cancer de la prostate
Partager cet article

Sur le même sujet