Savoir repérer la douleur de son proche
71 % des personnes âgées disent souffrir de douleurs régulières. Pour la plupart d’entre elles, c’est même leur principal symptôme. Mais comment repérer la douleur chez des personnes qui ne sont plus en capacités de l’exprimer ? Les pistes du professeur Gisèle Pickering, gériatre spécialiste de la douleur.
Bien sûr, le médecin généraliste peut déceler la douleur d’une personne âgée non-communicante, mais ce sont les proches, les aidants qui sont le plus à même de la découvrir, souligne-t-elle.
Pour cela, ils peuvent utiliser des outils, comme l’échelle Algoplus. Cette grille, que le professeur Pickering a contribué à concevoir, porte spécifiquement sur la douleur des aînés.
Pour la remplir, il faut observer les expressions du visage, celles du regard, les plaintes émises, les attitudes corporelles et enfin le comportement général. Chaque réponse « oui » comte pour un point, sachant qu’un total supérieur ou égal à deux est synonyme de douleur.
Mais à cet outil professionnel, qui peut être mal utilisé sans formation, Gisèle Pickering préfère l’observation : si votre proche change de comportement, qu’il est agité ou au contraire apathique, qu’il mange moins, alors il souffre peut-être de douleurs qu’il faut signaler au médecin.
D’autant que certaines formes de douleurs, comme les douleurs neuropathiques, liées à une altération des nerfs, peuvent être difficile à évaluer et même à prendre en charge, précise-t-elle.
Bien sûr, le médecin généraliste peut déceler la douleur d’une personne âgée non-communicante, mais ce sont les proches, les aidants qui sont le plus à même de la découvrir, souligne-t-elle.
Pour cela, ils peuvent utiliser des outils, comme l’échelle Algoplus. Cette grille, que le professeur Pickering a contribué à concevoir, porte spécifiquement sur la douleur des aînés.
Pour la remplir, il faut observer les expressions du visage, celles du regard, les plaintes émises, les attitudes corporelles et enfin le comportement général. Chaque réponse « oui » comte pour un point, sachant qu’un total supérieur ou égal à deux est synonyme de douleur.
Mais à cet outil professionnel, qui peut être mal utilisé sans formation, Gisèle Pickering préfère l’observation : si votre proche change de comportement, qu’il est agité ou au contraire apathique, qu’il mange moins, alors il souffre peut-être de douleurs qu’il faut signaler au médecin.
D’autant que certaines formes de douleurs, comme les douleurs neuropathiques, liées à une altération des nerfs, peuvent être difficile à évaluer et même à prendre en charge, précise-t-elle.