Financer les aidants plutôt que les médicaments
Alors que la Haute autorité de santé plaide en faveur du déremboursement des médicaments anti-Alzheimer, contre les avis des associations, France Alzheimer en tête, et de la ministre de la Santé Marisol Touraine, aux médecins de prendre position…
Dans un communiqué publié le 4 novembre, trois des principaux syndicats de médecins (MG France, la Fédération des médecins de France et Le Bloc) se positionnent pour "une prise en charge différente des malades d’Alzheimer".
Ils recommandent aux médecins de cesser de prescrire ces médicaments, et soulignent que "la dépense évitée par la non prescription de traitements inutiles et dangereux peut être plus efficacement consacrée à l’accompagnement des malades et à l’aide aux aidants, en facilitant notamment le maintien à domicile par des "solutions de répit"."
Les médicaments anti-Alzheimer font en effet débat en raison du faible service médical rendu au regard d’effets secondaires notables.
Pour leurs contradicteurs, supprimer la prescription reviendrait à détériorer la prise en charge et le suivi des personnes atteintes de la maladie : ils craignent en effet qu’en l’absence d’ordonnance à renouveler, les consultations médicales s’espacent ou soient abandonnées.
Dans un communiqué publié le 4 novembre, trois des principaux syndicats de médecins (MG France, la Fédération des médecins de France et Le Bloc) se positionnent pour "une prise en charge différente des malades d’Alzheimer".
Ils recommandent aux médecins de cesser de prescrire ces médicaments, et soulignent que "la dépense évitée par la non prescription de traitements inutiles et dangereux peut être plus efficacement consacrée à l’accompagnement des malades et à l’aide aux aidants, en facilitant notamment le maintien à domicile par des "solutions de répit"."
Les médicaments anti-Alzheimer font en effet débat en raison du faible service médical rendu au regard d’effets secondaires notables.
Pour leurs contradicteurs, supprimer la prescription reviendrait à détériorer la prise en charge et le suivi des personnes atteintes de la maladie : ils craignent en effet qu’en l’absence d’ordonnance à renouveler, les consultations médicales s’espacent ou soient abandonnées.