Logement intermédiaire : et pourquoi pas un village retraite ?
Parmi les formes d’habitats alternatifs qui se développent en France, les villages réservés aux personnes âgées commencent à se démocratiser. En quoi consistent-ils exactement ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ? Explications.
Nées aux Etats-Unis dès les années 1920, les « communautés pour retraités » (retirement communities) ont essaimé dans d’autres pays à la fin du siècle dernier.
Si dans leur pays d’origine, ces villages retraite consistent essentiellement en zones résidentielles pour personnes âgées aux revenus élevés, ce n’est pas nécessairement le cas en France.
C’est le cas, par exemple, des Vill’Ages Bleus en Bourgogne. Composés de 10 à 25 logements individuels adaptés (pavillons ou appartements), ils se trouvent à proximité des commerces et des services publics.
Chaque village dispose en outre d’un véhicule partagé pour des sorties au centre-ville ou ailleurs.
Ainsi, les résidences Domiciles Services près de Nantes emploient des gouvernantes, qui veillent à la sécurité des habitants et les accompagnent faire des courses par exemple, mais aussi une animatrice qui propose des activités du lundi au vendredi.
Des activités auxquels les personnes âgées sont libres de participer ou non : ici, elles sont chez elles et ont la main sur l’organisation de leur quotidien (horaires des repas, activités, sorties…).
A noter : à la différence des résidences-autonomie, ces formes d'habitat ne sont pas des établissements médico-sociaux. Les habitants sont des locataires, et non des résidents, et décident eux-mêmes de leur départ vers un autre lieu de vie (en résidence-autonomie, c'est le gestionnaire qui, le cas échéant, prend cette décisionen cas de forte perte d'autonomie du résident).
Autre point fort dans ces deux exemples, tous deux gérés par la Mutualité Française : les loyers sont accessibles, et les logements attribués sous conditions de ressources.
D’autres villages, privés, proposent quant à eux de louer ou d’acheter les logements, mais à des prix bien plus élevés.
Des personnes âgées autonomes, mais qui ont besoin d’un peu d’aide au quotidien (ménage, aide aux courses…).
Pour quoi ?
Pour bénéficier d’un logement adapté à la perte de mobilité
Pour préserver un lien social
Pour continuer à vivre de manière indépendante
Où ?
Nées aux Etats-Unis dès les années 1920, les « communautés pour retraités » (retirement communities) ont essaimé dans d’autres pays à la fin du siècle dernier.
Si dans leur pays d’origine, ces villages retraite consistent essentiellement en zones résidentielles pour personnes âgées aux revenus élevés, ce n’est pas nécessairement le cas en France.
Effet ghetto ?
Autre différence notable, les villages français ne sont pas implantés uniquement dans des régions au climat chaud, et peuvent être situés à proximité des centres-villes, plutôt qu’en pleine campagne ou en zone périurbaine.C’est le cas, par exemple, des Vill’Ages Bleus en Bourgogne. Composés de 10 à 25 logements individuels adaptés (pavillons ou appartements), ils se trouvent à proximité des commerces et des services publics.
Chaque village dispose en outre d’un véhicule partagé pour des sorties au centre-ville ou ailleurs.
Mutualiser les services
Car c’est là tout l’intérêt de ce type de concept : le regroupement permet la mutualisation des services.Ainsi, les résidences Domiciles Services près de Nantes emploient des gouvernantes, qui veillent à la sécurité des habitants et les accompagnent faire des courses par exemple, mais aussi une animatrice qui propose des activités du lundi au vendredi.
Des activités auxquels les personnes âgées sont libres de participer ou non : ici, elles sont chez elles et ont la main sur l’organisation de leur quotidien (horaires des repas, activités, sorties…).
A noter : à la différence des résidences-autonomie, ces formes d'habitat ne sont pas des établissements médico-sociaux. Les habitants sont des locataires, et non des résidents, et décident eux-mêmes de leur départ vers un autre lieu de vie (en résidence-autonomie, c'est le gestionnaire qui, le cas échéant, prend cette décisionen cas de forte perte d'autonomie du résident).
Indépendance et lien social
A Nantes comme en Bourgogne, l’indépendance le maître mot, mais la sécurité et le lien social aussi. La téléassistance et la présence de personnel garantit la première, tandis que le second provient de l’esprit village cultivé par les professionnels.Autre point fort dans ces deux exemples, tous deux gérés par la Mutualité Française : les loyers sont accessibles, et les logements attribués sous conditions de ressources.
D’autres villages, privés, proposent quant à eux de louer ou d’acheter les logements, mais à des prix bien plus élevés.
En résumé
Pour qui ?Des personnes âgées autonomes, mais qui ont besoin d’un peu d’aide au quotidien (ménage, aide aux courses…).
Pour quoi ?
Pour bénéficier d’un logement adapté à la perte de mobilité
Pour préserver un lien social
Pour continuer à vivre de manière indépendante
Où ?