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Audition, vision, dentaire : cap vers la prévention

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 17/06/2018

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Agnès Buzyn et Emmanuel Macron veulent plutôt prévenir que guérir

"Plutôt prévenir que guérir" : c'est en quelques mots l'axe stratégique que le Président de la République Emmanuel Macron et la ministre des Solidarités et de la Santé ont annoncés au Congrès de la Mutualité à Montpellier ce 13 juin. Prothèses dentaires, auditives, lunettes : cap vers un reste à charge zéro "100% santé" (que l'on pourrait traduire par des impacts favorables pour les troubles associés, les maladies neuro-dégénératives).
Emmanuel Macron a aussi annoncé un "risque dépendance" pour 2019.

S'équiper pour éviter de se fragiliser, de tomber malade

Pour continuer de rester en lien, booster son cerveau, bien manger, se faire plaisir... il nous faut pallier les déficiences de nos conq sens avec l'avancée en âge. Les études et autre "guide anti-Alzheimer" le montrent : plus notre réserve physique, cognitive, sociale est élevée, mieux nous résistons aux maladies.

Diminuer drastiquement les "restes à charges" (RAC)

cap prévention macronPour l'optique, Agnès Buzyn table la mise ne place début 2020, de montures et verres "de qualité", sans reste à charge (avec des montures inférieures à 30€ ou à des tarifs supérieurs mais moins remboursés au choix).
Concernant l'audition, la ministre vise une baisse du reste à charge moyen pour deux prothèses auditives de 1700 € (pour un coût moyen d’équipement de 3000 €) aujourd’hui à 0 € en 2021. Une première étape est prévue à partir du 1er janvier 2019, avec des aides auditives estampillées « 100% santé » plafonnés à 200 € par oreille (en moyenne).
Des conventions sont enfin en cours de signature avec les chirurgiens-denstistes pour plafonner les tarifs des prothèses en 2019 avant une disparition du reste à charge en 2020 pour les couronnes et les bridges et 2021 pour les prothèses amovibles (dentiers), le tout dans le panier de soins qui sera défini.

Vers un 5eme risque de protection sociale "dépendance"

Emmanuel Macron a confirmé sa volonté de créer un "5eme risque" de Sécurité sociale pour "prendre en charge la dépendance"."L'année 2019 sera consacrée à une loi qui sera votée avant la fin de cette année" a expliqué le Chef de l'Etat, tout en avertissant que cette réforme "ne se fera pas du jour au lendemain". "Nous avons besoin de mobiliser l'ensemble des acteurs" a souligné le Président de la République, qui souhaite, à travers la reconnaissance de ce 5eme risque de protection sociale, faire reconnaître "la solidarité familiale" ainsi que le rôle de l'accompagnement social des personnes âgées. Il a estimé la réforme 9 ou 10 milliards d'euros. Il a aussi confirmé le maintien du système de retraites par répartition s'appuyant sur la solidarité mais souhaité en finir avec les 43 régimes spéciaux.

"Nous vivons plus vieux. Notre société refuse de voir la grande vulnérabilité et la place de la mort, et construit donc de la souffrance sociale. C’est un échec collectif. Nous devons regarder cette société qui change en face" a twitté Emmanuel Macron.

Voir le discours en images d'Emmanuel Macron au 42eme congrès de la Mutualité, ainsi que le discours d'Agnès Buzin.

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