Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Comprendre les fragilités

La boxe pour combattre Parkinson

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 08/04/2019

0 commentaires
La maladie de Parkinson touche 200 000 personnes en France, ce qui fait d’elle la deuxième maladie neurodégénérative derrière Alzheimer. Face à l’absence de traitements curatifs, les initiatives se multiplient pour lutter contre la maladie et soulager les
La maladie de Parkinson touche 200 000 personnes en France, ce qui fait d’elle la deuxième maladie neurodégénérative derrière Alzheimer. Face à l’absence de traitement curatif, les initiatives se multiplient pour lutter contre la maladie et soulager les symptômes.

C’est notamment le cas de l’EHPAD les Orchidées de Lannoy, qui propose à ses résidents atteints de Parkinson de s’initier à la boxe ! Une initiative originale qui s’inscrit dans la logique de l’établissement qui propose aussi des sessions d’escalade. “La vie ne s’arrête pas en résidence !” souligne Delphine Desrousseaux, directrice de l’EHPAD privé associatif les Orchidées.

Une étude menée par l’université d’Indianapolis a montré que la pratique de la boxe par des personnes atteintes de Parkinson pouvait permettre d’améliorer leur condition au quotidien.

Des travaux qui ont motivé l’initiative au sein de quelques EHPAD en France, et donc, notamment, au sein des Orchidées où 4 résidents ont pu enfiler les gants.

Âgés de 67 à 95 ans et touchés par Parkinson à des stades plus ou moins avancés, les 4 volontaires se sont essayés au noble art, bien encadrés par un coach de boxe, un kinésithérapeute et une psychomotricienne.

Retrouver la confiance


L’objectif n’est pas de recevoir des coups, mais de travailler sur les appuis, l’équilibre ou encore sur la respiration avec pour objectif de diminuer ensuite les risques de chutes au quotidien et de reprendre confiance en soi.

Noémie Saillot, psychomotricienne aux Orchidées, explique que “la pratique de la boxe permet d’extérioriser et de reprendre le contrôle de son corps”, au moins le temps des quelques sessions.

Une pratique qui s’adapte judicieusement aux besoins d’une personne atteinte de Parkinson puisqu’elle permet à partir de bons appuis de “partir d’un geste large pour arriver à un geste précis”, poursuit Noémie Saillot.

Et les bienfaits ont été constatés dès la deuxième séance où les 4 résidents ont immédiatement adopté la position la plus stable. Position qui leur servira au quotidien pour leur éviter tout risque de déséquilibre.

Après quatre séances, les bienfaits de l’exercice se constatent sur les visages mais aussi dans le discours des résidents. "J'ai retrouvé de la puissance" annonce l’un d’entre eux.
"C'est quelque chose que j'attendais depuis longtemps”, déclare une autre résidente.

Outre la satisfaction générale, Noémie Saillot a suivi la progression tout au long des quatre sessions, notant les progression afin de constater en chiffres, les améliorations au niveau du contrôle postural, du contrôle tonique et de la coordination dynamique générale.
Partager cet article