Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Etre aidant, être aidé

Aide à domicile : quels facteurs influencent les recruteurs ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 21/08/2019

0 commentaires

L’Insee teste 4259 candidatures


L’Insee a récemment effectué un testing portant sur l’embauche d’aides à domicile, afin d’identifier les facteurs influençant positivement le recrutement. Explications.


Pour mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre dans le recrutement des aides à domicile, l’Institut national de la statistique et des études économique a élaboré 16 CV fictifs d’aides à domicile.


Ces candidatures imaginaires présentaient des points communs : il s’agissait de femmes d’une quarantaine d’années, peu ou pas diplômées, ayant travaillé de nombreuses années dans le domaine d’activité correspondant à la candidature, avant d’interrompre leur carrière professionnelle pendant cinq ans.

Les différences portaient sur les formations effectuées au cours de leur carrière et les types de poste occupés dans l’année précédant la candidature : CDI ou CDD, même domaine d’activités ou non, ou absence d’activité.

Ces CV ont ensuite été utilisés pour soumettre 4259 candidatures à des postes d’aide à domicile.

Des postes très majoritairement à temps partiel (moins d’un poste proposé sur cinq était à temps complet) et pour un peu plus de la moitié associés à des contrats à durée indéterminée, observe l’Insee.

Taux de rappel élevé


Plus d’une candidate fictive sur trois a été contactée par le recruteur après l’envoi de sa candidature : le taux de rappel dans le cadre de ce testing se monte à 35,4 %, un chiffre élevé qui traduit la difficulté qu’ont les structures du secteur pour recruter.

Reste que certains CV se sont distingués. Ainsi, une expérience récente dans le bon secteur d’activité augmente significativement les chances d’être rappelé : + 7,4 points.

Les « petits boulots » en revanche envoient un signal négatif aux recruteurs, plus qu’une année sans emploi.

Expérience plutôt que formation


Le suivi d’une formation en revanche n’a aucun impact sur la probabilité d’embauche.

Pour les aides à domicile, « une année d’expérience professionnelle acquise par des personnes éloignées du marché du travail, telle que celle offerte par un contrat aidé, représente un tremplin vers l’emploi non aidé », conclut l’Insee.

Consulter la nouvelle édition de l’Insee Références « Emploi, chômage, revenus du travail » (résultats du testing pages 8 à 10).

Partager cet article