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Comprendre les fragilités

Alzheimer : des séances de cinéma pour tous

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 02/12/2019

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Ciné-ma différence ou le cinéma adapté au handicap et à la maladie

Aller au cinéma lorsque l’on souffre de troubles cognitifs ou psychiques peut s’avérer compliqué voire impossible. Pour pallier cette injustice et apporter sa pierre pour une société plus inclusive, l'association Ciné-ma différence organise des séances adaptées aux personnes atteintes d’un handicap pouvant engendrer des troubles du comportement. Explications.



Créée en 2005 le réseau Ciné-ma différence organise le montage de séances de cinéma accessibles avec des collectivités locales, associations, salles de cinéma, médiathèques ou autres lieux culturels.

Des séances réservées aux personnes qui sont privées de sorties culturelles à cause de leur handicap ou de leur maladie (personnes autistes, polyhandicapées, personnes souffrant de troubles psychiques, malades d’Alzheimer…), où chacun peut communiquer ses émotions à sa manière et profiter pleinement d’un moment cinématographique.

Des bénévoles formés pour pouvoir accueillir et accompagner les spectateurs avant et pendant le film.


Pendant le film certaines adaptations sont nécessaires


Les séances sont dénuées de publicités ou de bandes-annonces afin d’optimiser la concentration uniquement sur le film. Le noir dans la salle se fait très progressivement et le son est diminué pour ne pas dérouter les plus sensibles aux bruits forts.

Ainsi malades, handicapés et leurs proches peuvent profiter d’un moment de détente sans la peur de déranger et la crainte de devoir quitter la salle.

Des sorties cinéma qui ne sont pas exclusivement réservées aux personnes qui ont des troubles et sont ouvertes à celles et ceux qui le souhaitent.

Forte d’un réseau de 67 salles, l’association Ciné-ma différence et ses 590 bénévoles ont proposé en 2018, près de 400 séances adaptées.

Des séances à tarifs réduits qui ont profité à plus de 25 000 spectateurs partout en France, dont 38 % concernés par le handicap.
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