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Accueil familial : quelles sont les conséquences de l'épidémie pour les accueillants et les personnes accueillies ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 27/04/2020

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Masques, confinement, hygiène : gros plan sur les conduites à tenir

Plusieurs milliers de personnes âgées vivent chez un accueillant familial, un particulier qui ne fait pas partie de leurs familles. Qu’a changé l’épidémie de Covid-19 dans le quotidien des personnes accueillies ?

Formule d’accueil conviviale, alternative à l’hébergement collectif, l’accueil familial est proposé par 10 000 accueillants agréés par les Conseils départementaux.

Une à trois personnes âgées ou en situation de handicap, selon l’autorisation délivrée, partagent le logement de l’accueillant. Ce dernier doit garantir la sécurité, le confort physique et moral des personnes âgées, sa présence, la qualité de son écoute et de sa prévenance.

Une formule familiale et conviviale, pour un coût moyen entre 46 et 59 € par jour, soit entre 1400 et 1800 € par mois.

Il existe environ 18 000 places d’accueil familial en France. Sur 14 500 personnes accueillies en 2014, 6 700 étaient des personnes âgées de plus de 60 ans.

Masques, confinement… quelles règles en accueil familial ?


Même s’il s’agit de domiciles privés, des règles de confinement s’appliquent.

Ainsi, toutes les sorties non indispensables des personnes accueillies doivent être supprimées, et les contacts avec l’extérieur réduits au maximum : les seules visites autorisées sont celles des professionnels de santé.

A noter que l’accueillant familial doit s’assurer que les soins nécessaires sont administrés aux personnes accueillies, avec l’appui du Conseil départemental en cas de difficulté pour organiser ce suivi.

Pour éviter la propagation du virus, les accueillants familiaux peuvent retirer trois masques par semaine et par personne accueillie en pharmacie, sur présentation des justificatifs ad hoc (courrier de l’Urssaf, attestation dédiée, relevé des contreparties financières du mois de janvier ou février 2020 pour attester du nombre de personnes accueillies, pièce d’identité).

En cas de suspicion de Covid-19 (qu’il s’agisse de l’accueillant ou d’une autre personne vivant chez lui), la personne malade doit être confinée en chambre en attendant le diagnostic.

Si le diagnostic est confirmé, la personne malade doit porter un masque en présence de tiers et rester dans sa chambre.

L’environnement doit être nettoyé scrupuleusement.

Le conseil départemental doit par ailleurs être informé de la situation.

Un environnement préservé mais un contexte difficile


Selon les informations disponibles au 27 avril, aucun décès en accueil familial n’est à déplorer.

Reste que la situation est difficile pour les accueillants : aucune indemnité n’a été prévue pour ceux qui voient les accueils annulés. Famidac, l'association nationale des accueillants familiaux et de leurs partenaires, a saisi le Défenseur des droits à ce sujet.

Par ailleurs, le confinement pèse sur le quotidien, témoigne une accueillante sur le forum de Famidac : « Il nous faut être inventifs avec eux pour tenir sans infirmières (par choix)... sans kiné... sans pédicure... sans coiffeur... sans personne relais... sans nos enfants et petits-enfants... et surtout sans repos !!!!! Notre charge de travail a doublé... C'est peu dire... »


En savoir plus sur l’accueil familial

Consulter la fiche de conduites à tenir pour les accueillants familiaux

Télécharger l’attestation accueil familial pour retirer des masques en pharmacie

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