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Comprendre les fragilités

Témoignage : Mon petit AVC, l'accident vasculaire cérébral en dessins

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 24/08/2020

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Sur Instagram, Margot Turcat raconte son AVC, ses séquelles et sa rééducation, fait la chasse aux idées reçues et dépeint son quotidien

Le 17 novembre 2018, un invité imprévu est entré dans la vie de Margot Turcat : la jeune professeure d’arts plastiques est victime, un matin, d’un accident vasculaire cérébral. Aujourd’hui, elle raconte en dessins son AVC, ses séquelles et sa rééducation, fait la chasse aux idées reçues et dépeint son quotidien.

Comme la majorité des victimes d’AVC, Margot a été touchée par un accident vasculaire cérébral ischémique, causé par un caillot de sang, lui-même dû à une anomalie cardiaque fréquente : le foramen ovale perméable.

La jeune femme de 35 ans, maman d’un petit garçon âgé de 14 mois à l’époque, a repris ses crayons quatre mois après pour raconter comment cet accident totalement inattendu avait bouleversé sa vie.

Sur son compte Instagram, Mon petit AVC, elle décrit son hospitalisation et son long séjour en centre de rééducation (près de 5 mois en tout), mais aussi les séquelles contre lesquelles elle lutte au quotidien près de deux ans après.

L’aphasie d’abord, et les regards des autres face à ses difficultés d’élocution, mais aussi les douleurs neuropathiques, l’hémiparésie (faiblesse d’une moitié du corps), l’hypersensibilité aux bruits, aux odeurs, la fatigue physique et cognitive…

Elle dévoile, aussi, ses angoisses face à son avenir professionnel : pourra-t-elle un jour enseigner à nouveau ?

Sans oublier l’impact de l’AVC sur ses proches, son fils, ses parents et son conjoint qui sont désormais des aidants.

Un témoignage, mais aussi un support plein de pédagogie : l’autrice s’attelle à démonter les idées reçues, explique les causes et les conséquences de l’accident, les signes d’un AVC dans une volonté de mieux faire connaître cet accident qui touche un Français toutes les 4 minutes, et constitue la première cause de handicap acquis chez l’adulte.

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