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Comprendre les fragilités

Conseils pour faire face au deuil malgré la crise

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 26/10/2020

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Comment dire adieu à un proche alors que les conditions sanitaires incitent à la distance ?

Alors que le triste record de nombre de cas positif au covid-19 a été battu ce week-end (52 010 cas positifs signalés en 24h ce 25 octobre), les Français s’apprêtent à célébrer la Toussaint dans un contexte très particulier. Voici quelques conseils pour s’adapter à la situation et permettre le deuil malgré la crise.

Si les cérémonies funéraires ne sont plus limitées en nombre de participants depuis le déconfinement, la crainte d’être contaminé au covid-19 ou de contaminer peuvent constituer un frein.

Que ce soit dans un lieu de culte ou un cimetière, les gestes barrières ne sont naturellement pas forcément dans toutes les têtes durant les funérailles et le risque de contamination est accru.

Par ailleurs, afin de limiter les risques, les crématoriums et les chambres funéraires sont autorisés à restreindre le nombre de visiteurs.

Alors comment faire le deuil d’un proche pendant cette crise sanitaire ?


L’hommage à distance


En raison de la crise ou pour quelque motif que ce soit, s’il n’est pas possible de se déplacer, vous pouvez aussi rendre hommage à votre proche à distance.

Dans cette optique, Dans Nos Cœurs propose plusieurs solutions dont un espace souvenir en ligne, permettant de partager la mémoire d’un proche.

Cet espace dédié au proche disparu ouvre la possibilité de partager des photos, des messages ou des hommages virtuels et de communier avec l’entourage du défunt.

Autre possibilité, la start-up Requiemcode propose d’être virtuellement présent lors des funérailles.

Par le biais d’un petit QR code, placé discrètement sur la sépulture, les personnes présentes lors des funérailles pourront avoir accès aux vidéos d’hommage de ceux qui n’ont pas pu se déplacer.


Etre accompagné


L’impossibilité de faire le deuil pendant cette crise sanitaire, cet “adieu interdit” comme l’écrit la psychologue Marie de Hennezel dans son dernier ouvrage, peut constituer un traumatisme.

Entre la douleur de la perte d’un être cher et le sentiment de culpabilité de n’avoir pu l’accompagner jusqu’au bout, le deuil peut être encore plus difficile et avoir des conséquences psychologique.

Dans ces circonstances, il peut s’avérer nécessaire d’être accompagné. Etre accompagné par ses proches mais aussi, si besoin, par un professionnel.

Dans un livre blanc dédié à l'accompagnement du deuil et publié par l’association Empreintes, on apprend que parmi les 21 % de personnes qui ont consulté un psychologue après un décès, plus de la moitié ont estimé indispensable le soutien apporté.

L’association préconise par ailleurs, la création d’un nouveau métier d’accompagnant de deuil afin d’écouter, d’orienter les personnes en deuil ou d’apporter un soutien social et administratif.
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