Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Bien vieillir (prendre soin de soi)

Deux fois plus de seniors que de jeunes d'ici 10 ans

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 16/11/2020

0 commentaires

Une étude de l’Insee pointe les enjeux liés au vieillissement de la population en Martinique

La quasi-totalité des pays du monde font face à une augmentation de leur population de personnes âgées, incitant chacun à repenser sa politique pour le grand âge. Si la France n’échappe pas à ce phénomène, celui-ci est encore plus prononcé en Martinique où les personnes de 60 ans et plus pourraient représenter 40 % de la population en 2030.

Selon une étude de l’Insee, entre 2013 et 2030, la part des personnes âgées de 60 ans et plus aura plus que doublée en Martinique.

Le département deviendra même le plus vieux de France en 2050 avec 42,3 % de sa population qui aura plus de 65 ans.

Un vieillissement de la population qui s’explique par une baisse du taux de fécondité en Martinique (1,9 et donc inférieur au seuil de renouvellement des générations) ainsi qu’à l’exode des jeunes populations vers la métropole.


Les enjeux de la prise en charge financière et médicale


Face à la perspective d’une augmentation de la perte d’autonomie, les enjeux sont de taille et les politiques du grand âge devront être repensées en conséquence.

A travers ses travaux, l’Insee préconise ainsi d’amplifier la modernisation des maisons de retraites et autres structures d’hébergement, de plus accompagner les aidants dans leur parcours, d'adapter l'aide personnalisée à l’autonomie et d’agir en faveur de la formation en Martinique.

Formation aux métiers de l’accompagnement du grand âge, pour offrir davantage de perspectives professionnelles, combler une partie des manques de personnels et inciter les jeunes à rester sur le territoire comme le précise le rapport de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques : “Proposer en local un cursus varié aux étudiants de la filière, pouvant les retenir sur le territoire, permettrait à long terme de disposer d’un vivier de professionnels potentiel”.
Partager cet article