L'autonomie s'amenuise, la vulnérabilité affleure, la personne demeure par Cécile Furstemberg
La sauvegarde de la dignité par la responsabilité
« Comment intégrer ou réinsérer le patient atteint de troubles cognitifs avec une capacité de communication altérée, dans le projet de soin dans un contexte de fin de vie où l’autonomie du sujet s’amenuise et la vulnérabilité affleure ». Telle est la problématique que pose Cécile Furstemberg, infirmière, dans son Mémoire présenté dans le cadre d’un master Ethique, Science, Santé et Société (Année Universitaire 2009-2010).
Devant la vulnérabilité croissante de la personne âgée en fin de vie, il convient de chercher comment préserver au mieux l’autonomie de celle-ci et de discerner sa volonté. C’est ce que s’attache à démonter l’auteur.
Dans une première partie elle présente l’écueil de l’obstination déraisonnable dans c e contexte et en contrepartie « Le droit de mourir » ou le droit de refus de traitement.
Dans la seconde partie, elle présente l’autre écueil, celui d’accélération de la mort, et en contrepartie, « Le droit de vivre » à préserver.
L’abandon de soin « écueil qui n’est pas fortuit » et que le contexte actuel, estime-t-elle, peut favoriser est ensuite traité.
Enfin, l'auteur aborde la voie aristotélicienne « voie du juste milieu qui « prend en compte la complexité de situations et évite ces écueils malencontreux. Cette voie du milieu dit-elle où la responsabilité se vit tout en intégrant ce temps du mourir ou plutôt ce temps de vie qui reste.
Retrouver aussi de ce travail, une synthèse par son auteur.
L’autonomie s’amenuise, la vulnérabilité affleure, la personne demeure
Cécile Furstemberg
Edition Beaurepaire, février 2011, 235 p
18,00
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