AVC : comment limiter le risque de dépendance
Une étude portant sur 525 patients de plus de 70 ans (âgé en moyenne de 79 ans) admis en soins aigus dans un centre hospitalo-universitaire israélien et suivis jusqu’à 1 mois après leur sortie, vient d'être réalisée.
L'analyse des résultats révèle que les patients présentaient peu de difficultés avant ou lors de leur hospitalisation. La durée moyenne de leur séjour avait été de 7,5 jours. N'ont bien sûr pas été enregistrés les patients accueillis dans un état comateux.
46% des personnes montraient lors de leur sortie un déclin au niveau des ADL (activities of daily living). Un mois après, elles étaient 49%. Les moins mobiles durant leur hospitalisation étaient particulièrement à risque de perte de mobilité à la sortie (86%) et à 1 mois (73%). Mais il est intéressant de constater que même chez les personnes ne présentant aucune altération fonctionnelle en début de séjour, avait un risque multiplié par 6 lorsqu'elle étaient restées alitées ou en fauteuil pendant leur hospitalisation. Ce chiffre a été obtenu en comparant ces personnes à celles qui avaient fait au moins une marche quotidienne en dehors de leur chambre.
Ces données confirment bien les effets délétères de l’immobilité sur l’accélération du déclin fonctionnel après une hospitalisation, ainsi que sur la récupération, en particulier sur le court terme. Cette étude montre aussi que les effets bénéfiques de la mobilisation au cours d’un séjour hospitalier sont proportionnels au niveau d’activité.
L'analyse des résultats révèle que les patients présentaient peu de difficultés avant ou lors de leur hospitalisation. La durée moyenne de leur séjour avait été de 7,5 jours. N'ont bien sûr pas été enregistrés les patients accueillis dans un état comateux.
46% des personnes montraient lors de leur sortie un déclin au niveau des ADL (activities of daily living). Un mois après, elles étaient 49%. Les moins mobiles durant leur hospitalisation étaient particulièrement à risque de perte de mobilité à la sortie (86%) et à 1 mois (73%). Mais il est intéressant de constater que même chez les personnes ne présentant aucune altération fonctionnelle en début de séjour, avait un risque multiplié par 6 lorsqu'elle étaient restées alitées ou en fauteuil pendant leur hospitalisation. Ce chiffre a été obtenu en comparant ces personnes à celles qui avaient fait au moins une marche quotidienne en dehors de leur chambre.
Ces données confirment bien les effets délétères de l’immobilité sur l’accélération du déclin fonctionnel après une hospitalisation, ainsi que sur la récupération, en particulier sur le court terme. Cette étude montre aussi que les effets bénéfiques de la mobilisation au cours d’un séjour hospitalier sont proportionnels au niveau d’activité.