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Dépendance: Bachelot veut améliorer le socle de solidarité

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 04/06/2011

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Vers une second jour férié travaillé ?

La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin a réaffirmé mardi 31 mai à Bordeaux qu'elle souhaite "conforter et améliorer" le socle de solidarité pour financer la dépendance.
En matière de dépendance, "sur les 32 milliards mobilisés par la collectivité nationale, 25 milliards sont assurés par la solidarité publique", a rappelé la ministre au cours du point presse qui a suivi le débat interdépartemental sur la solidarité en Aquitaine.
Notant que, sur le long terme, "nous allons passer de 1,2 million de personnes dépendantes à 2,4 millions à l'horizon 2040, financées à 80% par l'Etat et 20% par les départements", Mme Bachelot est revenue sur les pistes actuellement à l'étude afin de trouver de nouvelles recettes.
Elle a évoqué la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) et la création d'une "deuxième journée de solidarité", expliquant que "si on l'étendait à un certain nombre de secteurs qui ne sont pas concernés par cette journée - les indépendants ou les agriculteurs - cela pourrait rapporter plus".
Mme Bachelot a aussi mentionné la possibilité de taxer le patrimoine mais a écarté la piste du recours sur succession qui lui "paraît une démarche difficile sur le plan de la justice sociale".
Pour elle, deux points ne sont pas négociables : faire payer nos dépenses par les générations futures et ne pas pénaliser nos entreprises au moment où nous sommes en train de sortir de la crise.
A l'appel de divers syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC, Unsa, FSU, CFTC...), une quarantaine de personnes se sont rassemblées mardi en début d'après-midi devant le palais des Congrès de Bordeaux où devait intervenir Mme Bachelot.
"Nous sommes là pour réclamer la mise en place d'un véritable service public ainsi qu'une prise en charge des personnes dans le cadre de la solidarité nationale et de la sécurité sociale", a indiqué Michel Soubiran, responsable pour la Gironde de la CGT Retraités.
"Nous récusons la notion de "dépendance", nous lui préférons celle de "perte d'autonomie", cela nous paraît plus juste", a-t-il ajouté.

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