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Chutes et Personnes âgées : l'Agirc-Arrco établit un bilan positif de l'action de ses centres de prévention

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 20/06/2011

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2 millions de chutes et 12 000 décès par an

Les chutes seraient responsables de 12 000 décès par an rappelle une étude des caisses de retraite complémentaire Agirc Arrco.

Les chutes sont la première cause de mortalité accidentelle chez les plus de 65 ans, soit près de 50% des décès par traumatismes dans cette tranche d’âge. Un bilan établi par l'Agirc Arrco sur l'activité de ses centres de prévention montre à la fois l'importance du problème et la nécessité d'y remédier par un apprentissage.

Le nombre de chutes des personnes âgées de plus de 65 ans est estimé à plus de 2 millions par an.

En 2010, une étude menée par les centres de prévention Agirc – Arrco, les deux principales caisses de retraite complémentaires des salariés du privé, s’est attachée à évaluer la réalité des chutes chez les personnes âgées puis à mesurer l’impact des actions collectives d’initiation et de sensibilisation à l’équilibre qu’elles ont été amenées à suivre
.

Le dépistage se fait dans le cadre des actions individuelles des centres, c’est à dire la consultation, composée d’un entretien, puis d’un examen clinique. La prévention des chutes par l’activité physique a lieu, ensuite, dans le cadre des actions collectives, les ateliers, mis en place dans les centres. Au cours de ces séances sont travaillés la souplesse, le renforcement musculaire, l’équilibre.

BILAN
L’effet bénéfique de l’activité physique est confirmé dans
la prévention des chutes, notamment associée à d’autres modes d’intervention indispensables comme le dépistage et la correction de la malnutrition, l’aménagement de l’habitat et les corrections de déficits sensoriels…

Les données recueillies lors de la consultation ont mis en évidence les relations entre l’échec au test de la station unipodale (rester au moins 5 secondes sur une seule jambe), et l’âge, l’existence de problèmes orthopédiques ou la prise de médicaments. La relation entre le risque de chute et l’obésité a également été démontrée. La perte de poids chez les obèses améliore la stabilité.

Enfin l’étude fait apparaître que le risque de chute pourrait commencer à augmenter dès la classe d’âge des 55-74 ans et non uniquement avec le grand âge. L’étude s’est également attachée à évaluer l’impact des actions collectives. Si les cycles d’actions collectives sont courts, cinq semaines, les améliorations sont très vite perceptibles.

  • nette amélioration de la confiance en soi
  • diminution de la peur de sortir.

En reprenant confiance en elle, la personne recrée du lien et sort de l’isolement induit par sa chute. Ces résultats sont démontrés tant par les outils de mesure que par les témoignages des participants. 45 % des personnes déclarent avoir modifié leur comportement.

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