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Les aidants familiaux ont changé selon Serge Guérin, sociologue

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 06/10/2011

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Positive attitude

A l'occasion de la journée nationale des aidants, La Fondation Novartis / Proximologie organisaient le 4 octobre à Paris un "workshop" sur les solidarités en action au service des aidants familiaux.
L'occasion pour Serge Guérin, de présenter les résultats du baromètre annuel (sondage BVA/Fondation Novartis) qui suit un large panel d'aidants dans le temps.

Caractéristiques des aidants
En quelques mots ils ont 64 ans en moyenne, aident une personne âgée de 77 ans. 6 sur 10 sont des femmes. Les aidants hommes sont majoritaires à plus de 80 ans. Ils aident environ 6 heures par jour, 7 jours sur 7.

Près d'un aidant sur cinq aide une personne sans lien familial.
Le panel montre que 18% accompagnent une personne "sans aucune forme d'obligation", explique Serge Guérin.
Dans une société dite individualiste, ils prouvent que le besoin de donner, de recevoir, de rendre, reste une réalité bien humaine.

46% sont encore en activité professionnelle.
Les entreprises auraient intérêt à se pencher sur la question : adapter les temps de travail, valoriser les acquis de l'expérience d'aidant.

Reconnaissance sociale
L'étude montre que les aidants sont seuls au quotidien, mais que des demandes émergent de dialogue, voire de représentation plus large.
Peut-être pas jusqu'à la reconnaissance d'un "statut d'aidant" qui reste controversé, mais pour obtenir des lieux de paroles, de répits, de soutien, de relais.
De vrais enjeux pour l'Etat, les collectivités locales, les villes accompagnantes... (Voir l'ouvrage de Serge Guérin sur l'Etat accompagnant).

Les aidants ne sont pas que dans la plainte
Sans se cacher les difficultés du quotidien, Serge Guérin note que les aidants ne se positionnent pas uniquement en "victime".
Ils découvrent et valorisent leur nouvelle relation avec la personne aidée (Certains disent qu'il redécouvre leur proche).
L'expérience de l'aide est positive : elle permet d'apprendre sur l'autre, mais aussi sur soi.
Beaucoup d'aidants ne laisseraient pas leur place à un proche.

Voir l'interview de Serge Guérin en images

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