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Personnes âgées : le conseil d'analyse stratégique préconise l'adaptation des logements

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 24/10/2011

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Deux millions de logements à adapter

Le Centre d'analyse stratégique (CAS), qui conseille le gouvernement, a préconisé mardi 18 octobre l'"adaptation" du parc de logements existants au vieillissement et à la dépendance, afin de retarder, voire éviter, les placements en maisons de retraite.

Dans un rapport publié mardi, le CAS rappelle que le maintien à domicile est le souhait très majoritaire des personnes âgées.

"C'est aussi un objectif très souhaitable dans le contexte actuel des finances publiques, car les maisons de retraite coûtent plus cher que les travaux d'adaptation", a souligné Vincent Chriqui, le directeur du CAS, en présentant le rapport.

"Mais le parc de logements adaptés n'est pas suffisant à ce jour", constate le rapport. L'Agence nationale de l'habitat (ANAH) évalue ainsi à près de 2 millions le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans qui auraient besoin d'une adaptation de leur logement, du fait du degré de perte d'autonomie de leurs occupants, et à 24 milliards d'euros le coût total des travaux.

Certains territoires vont particulièrement être confrontés au vieillissement sans y être nécessairement préparés, prévient le rapport, citant les centres des villes moyennes et les quartiers d'habitat social.

Pour "relever le défi du vieillissement", le rapport préconise notamment de maintenir sur le flux des logements neufs de fortes obligations pour les parties communes (notamment la présence d'un ascenseur ou l'accessibilité) pour permettre l'adaptation ultérieure des habitations, mais de n'imposer de produire des logements adaptés que pour un pourcentage des programmes de construction (20% ou 30% par exemple).

En contrepartie, il suggère de renforcer de manière importante l'effort sur le parc de logements anciens. Les marges dégagées "pourraient être reversées à l'ANAH, sous la forme d'une contribution de solidarité, afin de financer l'effort", prône le CAS.

Concernant les propriétaires individuels, le CAS propose de développer l'accès à l'emprunt en mettant en place des outils nouveaux comme le crédit hypothécaire ou un dispositif de garantie publique se substituant à l'assurance décès.

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