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La Haute autorité de santé publie de nouvelles recommandations concernant la maladie d'Alzheimer

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 19/12/2011

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L’ancienne recommandation était entachée par les conflits d’intérêts

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié vendredi 16 decembre 2011, une nouvelle "recommandation de bonne pratique" pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, qui se veut un "guide pratique" à l'usage des professionnels de santé "clarifiant le parcours de soins".

La HAS avait retiré en mai dernier sa recommandation précédente, publiée en 2008, à la suite de sa mise en cause sur des questions de gestion des conflits d'intérêts.

La nouvelle recommandation, élaborée par un nouveau groupe de travail composé de professionnels de santé (généralistes, neurologues, gériatres, psychiatres, infirmiers...) et de l'Association France Alzheimer, "tient compte des évolutions récentes autour de la prise en charge de la maladie", a indiqué la HAS dans un communiqué.

"Elle clarifie vraiment le parcours de soins du patient à toutes ses étapes", a expliqué le Dr Cédric Grouchka (HAS). "Elle prend la forme d'un mode d'emploi pour les professionnels", depuis les premiers symptômes (troubles cognitifs) jusqu'à la prise en charge pluridisciplinaire nécessaire à un stade avancé de la maladie, en passant par l'étape "centrale" du diagnostic.

Dans cette recommandation, le médecin généraliste traitant est désigné comme "le pilote de l'organisation des soins". C'est lui qui réalise la première évaluation du patient présentant des troubles de la mémoire et c'est lui qui sera le pivot de la coordination du plan de soin et d'aides.

En revanche, le diagnostic de la maladie d'Alzheimer est posé par un spécialiste (neurologue, gériatre ou psychiatre), qui fait également l'annonce au patient, le généraliste s'assurant ensuite de la bonne compréhension par le patient et son entourage.
La recommandation intègre les conclusions de la Commission de la Transparence sur les médicaments anti-Alzheimer, laissant au spécialiste l'option d'instaurer le traitement médicamenteux. Le renouvellement éventuel de la prescription au-delà d'une année est décidé en réunion de concertation pluridisciplinaire (le patient si son état le permet, l'aidant, le médecin traitant, le gériatre et le neurologue ou le psychiatre).

La Commission de la Transparence avait conclu en octobre dernier à un intérêt thérapeutique "faible" des médicaments anti-Alzheimer. En ce qui concerne les interventions non médicamenteuses (Humanitude, musicothérapie, prise en charge orthophonique, stimulation cognitive, activité motrice...), la HAS pose qu'"elles doivent être dans tous les cas pratiquées par un personnel formé et s'inscrire dans le cadre d'un projet de soins".

Cette recommandation s'intègre aux mesures du plan Alzheimer 2008-2012.

Pour diagnostiquer rapidement la maladie d'alzheimer

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