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Personnes âgées : aucune réforme du financement de la perte d'autonomie à attendre avant les présidentielles

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 09/01/2012

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Les mesures interviendront mais quand le contexte le permettra”,

Il n'y aura "pas de nouvelles mesures" réformant la prise en charge de la dépendance des personnes âgées avant l'élection présidentielle, a indiqué vendredi 6 janvier, Roselyne Bachelot-Narquin, ministère des Solidarités, alors que la réforme de la dépendance faisait partie des promesses de Nicolas Sarkozy.

Fin août, le Premier ministre François Fillon avait repoussé cette réforme en raison du contexte économique difficile, indiquant vouloir "y travailler encore d'ici le début de l'année 2012". La ministre en charge du sujet, Roselyne Bachelot, avait ensuite affirmé que la réforme n'était pas "annulée mais reportée", ajoutant qu'un "point" serait fait "début 2012".

Les mesures financières "interviendront mais quand le contexte le permettra", avait-elle précisé dans ses voeux pour les lecteurs d'Agevillage.com.
Vendredi 6 janvier 2012, le cabinet de Mme Bachelot a indiqué qu'il n'y aurait finalement "pas de mesures nouvelles avant la présidentielle" concernant la dépendance.

Pour autant, "l'effort financier en faveur des personnes âgées se poursuit", a-t-on fait valoir, rappelant les mesures votées cet automne dans le cadre des lois de finances 2012, notamment une enveloppe de 50 millions d'euros pour aider le secteur de l'aide à domicile.

Le PLFSS prévoit aussi, comme chaque année, une hausse des crédits de la Sécu alloués au secteur des personnes âgées dépendantes (+6,3%).
Promesse de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, puis réaffirmée en début de mandat, la réforme de la dépendance, qui doit améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées et en alléger le coût pour les particuliers, a été plusieurs fois reportée.

Pour Pascal Champvert, président de l'AD-PA, qui regroupe les directeurs de services à domicile et d'établissements pour personnes âgées, "en période de crise, le souci éthique doit demeurer et les engagements envers les plus fragiles sont encore plus essentiels".
"La décision d'abandonner cette réforme revient à tourner le dos à l'avenir",
ajoute-t-il dans un communiqué. "Nombre de personnes âgées et leurs familles vont continuer à payer des sommes intolérables pour un hébergement en établissement", dénonce-t-il.

La CFDT Retraites et la Mutualité Française dans son magazien Mut'Echo, ont de leur côté fait savoir qu'ils trouvaient dommageable le report de la réforme et qu'il existait des moyens rapides de créer des recettes nouvelles pour amorcer une réforme indispensable.

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