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Vieillesse au soleil mais souvent au prix fort

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 23/01/2012

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Sur la côte d'Azur, de nombreuses maisons de retraite privées, à des prix souvent inabordables.

La résidence "Jardins de Saint-Paul" a ouvert en mai à Antibes et emploie 48 salariés. Chacune des 70 chambres mesure 20 ou 30 m2, certaines sont dotées de terrasses. "On essaie de recréer une ambiance familiale, dans un établissement un peu hôtelier", indique la directrice. Les petits chiens sont admis, une coiffeuse et un kinésithérapeute viennent régulièrement, les « amnésiques » dit-elle, sont munis de bracelets.

Il faut compter plus de 3.000 euros par mois pour y vivre, Quelques places toutefois sont réservées au tarif de l'aide sociale (52 €/jour). "Dans le sud, il manque des lits à des prix mensuels de 1.500 euros", admet le promoteur de la résidence, Paul Bensadoun, directeur d'un groupe de sept établissements.

Dans les Alpes-Maritimes, plus d'une personne sur dix a au moins 75 ans. Comparé à l'ensemble de la France, le département comprend à la fois une plus forte proportion de ménages âgés très démunis et une part encore plus importante de ménages âgés aux ressources confortables. "Beaucoup de Français viennent ici pour leur retraite, mais lorsque la dépendance gagne, ils retournent souvent dans leur région d'origine", observe Daniel Meiffret, directeur du Centre communal d'action sociale d'Antibes.

Tarifs élevés ne riment pas forcément avec qualité, admettent les acteurs du privé et du public. "On peut être dans un cadre magnifique avec du personnel pas forcément bien formé", prévient Daniel Meiffret : "dans le public, on fait plus de choses avec moins de moyens". Selon le Conseil général, "l'enjeu c'est de continuer à créer des places à des prix abordables".
Il y a davantage de maisons privées que d'établissements publics ou associatifs dans le département. Mais les nouvelles structures privées doivent désormais réserver 30% des lits au tarif de l'aide sociale

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