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Les retraités vivent plus souvent dans leur région d'origine que le reste de la population

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 23/01/2012

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Sept personnes sur dix habitent la région où elles sont nées

Sept Français sur dix habitent dans la région où ils sont nés, les autres étant principalement installés en Ile-de-France ou dans les régions proches de leur lieu de naissance, souligne le "bilan démographique" publié mardi 17 janvier par l'Insee.

La proportion varie d'une région à l'autre. Ainsi sur dix personnes nées en Champagne-Ardenne, seules six y habitent aujourd'hui, mais cette proportion est supérieure à huit sur dix en Alsace.

Les personnes qui ne vivent plus dans leur région de naissance sont principalement installées soit en Ile-de-France, soit dans les régions proches de leur lieu de naissance, par exemple en Lorraine pour les Alsaciens, souligne l'Insee.

Les retraités vivent plus souvent dans leur région d'origine que le reste de la population, mais les différences entre régions sont encore plus marquées. Ainsi, relève l'Institut national de la statistique, seul un retraité sur deux né en Ile-de-France y vit toujours, contre plus de 80% des retraités nés dans le Midi ou en Rhône-Alpes.

Et contrairement aux idées reçues, les retraités qui ne vivent plus dans leur région de naissance n'ont pas tous choisi le sud: ils sont également nombreux dans les régions de l'ouest et le pourtour parisien.

De même, les retraités d'Ile-de-France choisissent autant d'habiter dans le centre que dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. 75% des étudiants nés en Ile-de-France y habitent, de même que 64% des actifs et 52% des retraités, précise l'Insee.

Dans les années 1980, la population augmentait surtout autour des grandes villes, a aussi noté l'Insee. Depuis dix ans, la croissance de la population est plus homogène, mais il subsiste une "diagonale moins dynamique", qui va des Ardennes au nord de la région toulousaine en passant par le Massif central.

Par ailleurs, "les zones de forte croissance démographique correspondent aux zones de densité urbaine", a relevé Jean-Michel Floch, du département de l'action régionale de l'Insee. Et le "solde naturel", c'est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès, "est plus élevé dans les grandes villes", a-t-il indiqué.

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