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Personnes âgées : viols et abus de faiblesse en maison de retraite

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 20/02/2012

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Un aide soignant et une infirmière mis en examen pour des délits commis dans des lieux différents

Un aide-soignant âgé d'une cinquantaine d'années, soupçonné d'avoir violé deux femmes de 66 et 69 ans, pensionnaires d'une maison de retraite d'Arcachon (Gironde), a été mis en examen et écroué mercredi 15 février à Bordeaux.

Selon le journal Sud Ouest, le suspect, aide-soignant à la maison de retraite Saint-Antoine-de-Padoue d'Arcachon, a été placé en garde à vue puis déféré au parquet de Bordeaux, qui a ouvert une information judiciaire. Placé en garde à vue lundi, il a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles aggravées par la vulnérabilité des victimes et la qualité de l'auteur, qui avait autorité sur elle, selon le parquet de Bordeaux.

L'affaire a démarré à la suite de plaintes déposées par deux pensionnaires de la résidence, qui affirmaient avoir notamment été forcées à pratiquer une fellation sur leur agresseur présumé. La directrice de l'établissement, Carine Dussart, a expliqué avoir été alertée le 3 février par une employée, indiquant qu'une résidente faisait état "d'un comportement déplacé d'un aide-soignant de nuit à son encontre".

La directrice dit avoir remis "le soir-même une lettre de mise à pied à titre conservatoire au salarié" mis en cause, avant de signaler le cas à l'agence régionale de santé (ARS). Une cellule de soutien psychologique a été mise en place au sein de l'établissement, a-t-elle souligné.

En région parisienne, à Créteil, une infirmière libérale est poursuivie pour surfacturation de soins et abus de faiblesse envers une patiente qu'elle hébergeait à son domicile, La prévenue, qui conteste les faits, doit comparaître le 16 mars devant le tribunal correctionnel de Créteil.

L'enquête, menée par le parquet de Créteil, a été ouverte après un signalement de la CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie) concernant l'infirmière qui officiait notamment dans des maisons de retraite à Sucy-en-Brie et Limeil-Brévannes. «Si on additionnait tous les actes médicaux qu'elle était censée accomplir, elle aurait travaillé plus de vingt-quatre heures par jour», a dit la source judiciaire.

Outre ces surfacturations, la prévenue aurait également profité de l'état de santé défaillant d'une de ses patientes, âgée de 90 ans, pour la persuader de quitter sa résidence et l'héberger à son domicile «sans prévenir les membres de sa famille».

L'infimière se serait alors vu remettre de nombreux chèques par sa patiente et était sur le point de le lui faire signer un mandat de protection future au nom de son compagnon, qui lui aurait permis de gérer son patrimoine à sa place. «Cette femme âgée était bien traitée mais l'infirmière était en train lui vider ses comptes», selon la source judiciaire.

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