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Les acteurs de soins palliatifs et de l'accompagnement des personnes en fin de vie appellent à une réflexion sereine

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 12/03/2012

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Des situations trop complexes pour être traitées dans la précipitation d’échéances électorales

Logo sfapLa Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) a pris connaissance avec consternation de la campagne médiatique de l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD) et des images véhiculées. Parallèlement le réseau d'associations JALMALV "Jusqu'à la mort accompagner la vie" ,à l'heure ou les candidats à l'élection présidentielle sont interpelés sur la question de la fin de vie, initie une campagne nationale autour du thème "Droit des malades et fin de vie" qui vise une nouvelle fois par une information précise à contribuer au développement d'une réelle culture de l'accompagnement dans notre pays.

La SFAP condamne la présentation de l'ADMD et regrette que le débat sur la fin de vie soit réduit à une "campagne caricaturale et simpliste, méprisante pour les malades, leurs familles et les équipes soignantes." Elle ne peut pas admettre que les personnes en fin de vie ou gravement malades soient prises en otages dans une "joute électoraliste"
"Les acteurs de soins palliatifs, accompagnant les personnes en fin de vie, sont prêts à témoigner de la complexité de certaines situations douloureuses pour lesquelles l’ouverture d’un droit à la mort par une légalisation de l’euthanasie n’est pas la bonne réponse. " mentionne le communiqué de la SFAP

Respectueuse des opinions et des croyances de chacun, la SFAP estime que ce sujet mérite un débat serein, non précipité, éloigné d’une campagne électorale qui fausserait la réflexion des responsables politiques et particulièrement les candidats à la Présidence de la République.

Logo jalmalvJalmalv interpelle également le grand public à l'occasion du rapport du Pr. Régis Aubry sur l'observatoire de fin de vie. La fédération constituée de 80 associations dans 60 département et 120 villes qui déplore aussi qu"une majorité de Français ignore les termes de la loi sur la fin de vie" et estime comme le martèle le "Collectif plus digne la vie" et en convenait aussi François Fillon que "la priorité est de mieux faire connaitre les dispositifs existants au patients et professionnels de santé".

Photo JALMALV

Sens de la vie, concept de dignité, place de la personne vulnérable dans notre société, accompagnement et soins palliatifs sont les notions importantes qui valent d'être réfléchies et débattues selon Jalmav qui déplore la teneur des débats médiatiques à propos de l’euthanasie et la préoccupation de certains mouvements d'aboutir à sa légalisation. En conséquence, la campagne d’information grand public, initiée par la Fédération, a pour mission de permettre aux associations Jalmalv : de diffuser une information simple et précise sur les droits des malades et la fin de vie, de susciter et privilégier le dialogue, le débat, les interrogations sur les conditions de la fin de vie, d'informer sur ce que sont les soins palliatifs, l’accompagnement et la nécessaire « solidarité sociétale » en fin de vie et de contribuer ainsi au développement d’une réelle culture de l’accompagnement dans notre pays, en prenant appui sur les valeurs et l’éthique défendues par le mouvement Jalmalv.

Crédit photo : JALMALV

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