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La création d'emplois pour accompagner la perte d'autonomie : la priorité du prochain Président de la République estime la Présidente de la FNAPAEF

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 12/03/2012

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Joelle Le Gall"Le prochain président de la République devra en priorité créer des emplois pour accompagner la perte d'autonomie, avec un financement adapté" a déclaré, Joelle Le Gall, Présidente de la Fédération nationale des associations de personnes âgées en établissements et de leurs familles, à l'AFP.

Joelle Le Gall a rappelé les revendications de la FNAPAEF pour lutter contre la discrimination actuelle par l'âge qui fait que les personnes âgées de plus de 60 ans en situation de handicap ne bénéficient pas du même accompagnement ni du même financement qu'une personne de moins de 60 ans. "Une personne très handicapée avant 60 ans vivant à domicile peut toucher, via la prestation de compensation du handicap (PCH) jusqu'à 7.000 euros par mois, alors qu'une personne tout aussi handicapée de plus de 60 ans, touchera l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), soit 1.261 euros maximum.

"Nous demandons la création d'une 5e branche de la Sécurité sociale (en plus de la maladie, la vieillesse, les accidents du travail, la famille, ndlr) dédiée à couvrir le handicap et la perte d'autonomie.

La présidente de la FNAPAEF a rappelé le rôle épuisant des "aidants familiaux" qui accompagnent leurs proches en perte d'autonomie. "Trop leur demander peut, on le sait, les conduire à une mort prématurée.
Il faut donc créer des emplois, occupés par des professionnels, pour que les aidants puissent ne conserver qu'un rôle relationnel, affectif, qui fait souvent défaut dans l'accompagnement des personnes âgées. L'Etat ne doit pas se reposer sur eux, mais tout mettre en place pour qu'ils soient au contraire bien secondés.

La santé ne doit pas être abandonnée au profit d'intérêts estime-t-elle. "La santé est le bien de tous, c'est le grand apport de 1945 avec la création de la Sécurité sociale. Avant, seuls les plus riches pouvaient se soigner. Si nous continuons à détricoter la solidarité mise en place par nos aînés, nous faisons une dangereuse marche arrière au détriment de l'égalité de tous les Français face à la protection de leur santé.
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