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Etre aidant, être aidé

Notre nouveau président a promis une loi cadre sur le vieillissement

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 07/05/2012

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Jeunesse — Vieillesse

Annie de VivieLe verdict des urnes est tombé. C'est le candidat socialiste, François Hollande, qui sera le président de notre République ces cinq prochaines années.

Lors de la campagne électorale, depuis son premier discours jusqu'à celui qu'il a prononcé ce dimanche sur la place de la cathédrale de Tulle, une fois connu le résultat de l'élection, François Hollande a positionné la "jeunesse" comme "priorité nationale".
Cette orientation première a été complétée par d'autres et notamment les enjeux du vieillissement, au fur et à mesure des débats, mais aussi des interpellations, des livres blancs des différents acteurs de la gérontologie (collectifs, associations, professionnels de santé, du domicile, des établissements...).

Le candidat a annoncé un renforcement de l'APA (non financé selon l'UMP), jusqu'à une loi cadre sur le vieillissement, annoncée par Marysol Touraine.

La révolution de la longévité a des impacts sociaux, sociétaux, inédits (jamais auparavant dans l'histoire de l'humanité, quatre voire cinq générations vont se côtoyer).
Les impacts sont nombreux, variés : travail, économie (finances publiques), habitats, solidarités, santé- soins - prendre soin, culture, vie sociale, services à dynamiser, à faire progresser...

Malgré cette réalité démographique incontournable, la vision d'une société pour tous les âges n'a pas été portée pendant cette campagne électorale.
Visiblement, elle fait encore peur, elle n'est pas encore "vendable" dans les professions de foi.

Aucun des acteurs qui représentent les personnes âgées, les professionnels, n'a pu franchement faire entendre sa voix ni faire passer des messages positifs sur les enjeux du vieillissement. Messages qui aurait pu être fortement repris, décrypté, mis en perspective par l'un ou l'autre des candidats.
Le débat télévisé de l'entre-deux tour n'a pas abordé une seconde ces enjeux du vieillissement.

Vigilance donc. Mais soyons confiants, le Président élu, ce 6 mai positionnait bien la "justice sociale" sur le même plan prioritaire que la "jeunesse".

Il faudra attendre les élections législatives puis la constitution du futur gouvernement pour avoir une idée de son calendrier de travail, de la position données aux enjeux du vieillissement.
A nous tous de porter nos propositions, avis, contributions, aux futures équipes chargées de piloter ce projet.

Vous pourrez compter sur Agevillage.com pour régulièrement rappeler les engagements pris, malgré les tensions budgétaires.

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