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Dégénérescence maculaire liée à l'âge : un médicament 30 fois moins cher et aussi efficace

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 14/05/2012

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Une étude anglaise confirme que le Lucentis et l'Avastin offrent les mêmes bénéfices pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Or le premier, seul autorisé, coûte 1100 euros, contre 30 euros pour le second.

Dans son édition du 9 mai 2012 Le Figaro revient sur l'affaire Lucentis/Avastin dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), dans sa forme humide, une maladie qui frappe à des degrés divers un million de personnes dans notre pays et les menace de cécité.

"Cette affaire est un cas d'école. Elle est emblématique d'un combat à mener pour réduire les dépenses de santé dans les pays occidentaux, sans diminuer la qualité des soins", signale le quotidien qui cite les résultats d'une étude des autorités sanitaires britanniques présentés le 6 mai lors d'un congrès en Floride.

L'étude menée confirme la totale similitude des deux molécules tant en termes d'efficacité que d'effets secondaires.
Le Lucentis des laboratoires Novartis, injecté tous les mois dans l'œil au prix d'environ 1 100 euros la dose, est le seul autorisé officiellement en France.
L'Avastin, des laboratoires Roche, copie quasiment conforme du Lucentis et utilisé de la même manière, coûte environ 30 euros par injection, n'a pas lui reçu d'autorisation (son fabriquant ne l'a pas demandée), même si il est utilisé de manière détournée dans les hôpitaux hors de tout champ légal.

Le Figaro indique que "les laboratoires Roche n'ont jamais eu l'intention de demander un agrément pour l'Avastin en injection ophtalmologique, en particulier du fait des liens actionnariaux avec Novartis" ! Aujourd'hui, du fait de l'augmentation de l'espérance de vie et du nombre de personnes concernées, le Lucentis représente le septième poste en termes de coût pour l'Assurance maladie.
La balle est dans le camp des autorités sanitaires qui peuvent très bien prendre la décision d'autoriser l'Avastin afin que tous les patients ayant besoin de ce médicament puissent être soignés, sans pour autant faire exploser les dépenses de santé.

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