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Défense des droits des aînés au Québec : explications de Louis Plamondon

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 18/05/2012

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Louis Plamondon est l'actuel président de l'association québecquoise des personnes retraités et pré-retraitées (AQDR).
C'est un fin connaisseur des enjeux du vieillissement, car il a notamment œuvré au sein du Réseau Francophone Vieillir en liberté (RIFVEL) et le test de prévention du risque de maltraitance, proposé sur Agevillage.


Défense des droits des aînés
L'AQDR est née en 1979 et compte à ce jour près de 40 000 adhérents au Québec qui agissent dans 45 bureaux locaux avec près de 25 salariés.
Critique, voire "gauchiste", cette association milite pour défendre les droits des aînés.
La moyenne d'âge de ses adhérents est de 68 ans.
Notre organisation démocratique est fortement secouée par l'énergie de ses membres, retraités bénévoles, souligne Louis Plamandon. Ils sont de véritables accro à Internet, connectés 24H sur 24 parfois !
Ils mutualisent leurs compétences pour traiter les dossiers .



Voir la présentation de l'AQDR en images par Louis Plamondon
de passage à Paris chez Agevillage



Les dossiers prioritaires de l'AQDR
1. Défendre les droits des résidents des résidences et maisons de retraite.
- Lutter contre la culture soignante qui tend à réifier les personnes (les "chosifier")
- Lutter contre les clauses illégales des contrats de location
- Vérifier les agréments, la certification des résidences qui doivent accueillir (ou pas) des personnes autonomes ou semi-autonomes selon des outils d'évaluation validés (comme le SMAF)
- Défendre contre les actes criminels : "on constate que les policiers ont du mal à venir constater des faits de maltraitances" estime Louis Plamondon.

2. Lutter contre la mort évitable
Ce n'est pas parce qu'on est vieux que l'on doit mourir vite ! lance Louis Plamondon
La mort par négligence, par manque de soins, par relégation dans des services qui manques de compétences, de professionnels...
l'AQDR a mené des actions fortes pour obtenir des examens de légistes, le comptage de taux de mortalité dans des services sous dotés.

3. Permettre non pas de survivre mais de vivre à domicile, avec des services adaptés.
Ils sont en nombre insuffisant au Québec, accessible par "crédits d'impôts" dans des résidences dédiés... privées.
L'AQDR milite pour un choix plus large et accessible.

Les "coups et réussites" de l'AQDR racontés par Louis Plamondon.

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