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Maladie d'Alzheimer : quel suivi médical pour les aidants ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 25/06/2012

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Les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS)

Dans le cadre du Plan Alzheimer, la HAS publie régulièrement des recommandations de bonne pratiques pour la prise en charge des patients victimes de cette maladie, mais aussi pour la prise en charge des aidants familiaux.

Les dernières recommandations de la Haute autorité de santé concernant la prise en charge des malades Alzheimer remontent au mois d’avril 2012. Toutes ces recommandations comportent un volet à destination des aidants.

La HAS avait déjà pris en compte les aidants en publiant en février 2010 des recommandations sur le suivi médical des aidants naturels des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou d’une maladie apparentée. En janvier 2011, le Dr Michel Laurence, Chef du service des bonnes pratiques professionnelles à la HAS, redoublait ces recommandations en réaffirmant la nécessité pour « l’aidant naturel, quel que soit son âge, d’avoir au moins une consultation annuelle spécifique, consacrée à son état de santé. »

En quoi consiste cette consultation annuelle proposée à l’aidant ?

Il s’agit de pratiquer une « évaluation globale de l’état de santé de l’aidant, ainsi qu’un dépistage des problématiques spécifiques inhérentes à l’accompagnement d’un proche. Il s’agit d’évaluer l’état nutritionnel de l’aidant et son état psychique, avec la recherche d’une souffrance, de troubles anxieux et/ou dépressifs et de troubles du sommeil. Une attention particulière sera accordée à l’évaluation du niveau d’autonomie, physique et psychique, de l’aidant. C’est un point fondamental car si l’autonomie de l’aidant est réduite, il ne peut plus aider le patient atteint de maladie d’Alzheimer. C’est aussi l’occasion de vérifier les éléments de prévention, tels que le contrôle du calendrier vaccinal ou la planification des examens de dépistage usuels (mammographie…), et de s’assurer du bon niveau d’adéquation entre les besoins de l’aidant naturel et du patient et les moyens mis en place, qu’il s’agisse d’aides médico-sociales ou financières.
Lors de cette visite de suivi, le médecin généraliste peut informer l’aidant sur les divers recours mis à sa disposition pour l’aider à rompre son isolement : associations de patients, groupes de soutien ou support téléphonique, formations dédiées aux aidants familiaux, services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) ou services de portage de repas proposés par les conseils généraux…
».

Le but de ces consultations est bien sur d’éviter l’épuisement. Il n’est pas rare que l’aidant s’épuise et décède avant la personne aidée.

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